Chapelle Sainte-Thérèse

En 1865, l’abbé Roussel recueille un enfant orphelin, puis d’autres... Il s’installe dans une maison abandonnée à Auteuil. En 1871, il ouvre un atelier de cordonnerie pour donner un métier à ces jeunes orphelins.

En 1923, le père Daniel Brottier arrive au 40 rue La Fontaine pour prendre la responsabilité des Orphelins d’Auteuil. Il décide de construire une chapelle, alors que les caisses sont vides !
Il se confie à sainte Thérèse de l’enfant Jésus et commence une neuvaine de prière avec les jeunes. 
A la fin de la neuvaine de prière , une bienfaitrice apporte la somme exacte nécessaire pour lancer les travaux.

La chapelle néogothique est très claire grâce aux nombreux vitraux de la maison Mauméjean . Depuis, d’autres artistes ont contribué à son embellissement, en particulier l’autel et l’ambon de Sébastien Thoure. 

Le chemin de croix a été réalisé en mosaïques sur le devant des autels des chapelles latérales par la maison Mauméjean. Suivant son habitude, la 7e station porte la signature .

Dans le chœur, 9 vitraux représentent des anges tenant les instruments de la Passion du Christ. Et dans la nef, 12 baies évoquent les litanies de la Vierge.

Une cinquantaine de vitraux de la société Mauméjean frères, signés et datés de 1927, baignent d’une grande clarté la chapelle de l’œuvre d’Auteuil. Ils ont été réalisés en coopération avec l’architecte Henri Chailleux .

Dans le transept, deux grandes roses avec baie évoquent la canonisation de Sainte Thérèse et l’autorisation donnée par le cardinal Dubois de construire ce sanctuaire. En façade, une autre rose avec baie représente la pluie de roses promise par la Petite Thérèse. 
4 petites baies représentent des lys ou des roses. 

Puis 14 baies illustrent la vie de différents saints ou modèles proposés à la jeunesse : Saint Antoine de Padoue , Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc, Saint Vincent de Paul Les missionnaires

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