« Paris Notre-Dame répond à un besoin »

Paris Notre-Dame du 2 mars 2017

Paris Notre-Dame – Le diocèse de Paris a lancé un nouveau site en septembre dernier, et propose une nouvelle formule du journal Paris Notre-Dame dès le 30 mars. Pourquoi ces changements ?

Karine Dalle – La communication, plus que d’autres domaines, vit au rythme soutenu des évolutions technologiques qui bouleversent notre monde. Notre nouveau site internet est l’aboutissement de plus d’un an de travail, pour être en ligne avec les standards actuels : ergonomie du site, réflexion sur les contenus, adaptation aux usages mobiles, nouvelles fonctionnalités, etc. L’évolution était nécessaire. L’hebdomadaire Paris Notre-Dame méritait également que l’on se penche sur lui. Malgré un lectorat fidèle, le nombre d’abonnés est en baisse régulière. Nous avons recueilli l’avis des lecteurs et travaillé sur un format plus en phase avec les codes de la presse actuelle. Nous espérons que vous aimerez le nouveau journal que vous découvrirez le 30 mars prochain, et que cette formule séduira également de nouveaux lecteurs.

P. N.-D. – Internet, les réseaux sociaux, la presse écrite, mais aussi la radio et la TV – avec l’aide de Radio Notre Dame et de KTO : le diocèse est présent sur tous les supports. Est-il indispensable aujourd’hui, pour l’Église catholique à Paris, d’occuper le terrain médiatique ?

K. D. – Je n’aime pas l’expression « occuper le terrain médiatique ». Il s’agit surtout de s’appuyer sur la totalité des outils dont nous disposons pour adopter une approche multicanal, en s’appuyant sur tel ou tel support selon la cible que l’on vise. Il ne s’agit pas de « faire comme tout le monde » ou « d’être partout », mais d’essayer d’être efficace. Et comme nous avons « peu » (et le plus souvent « pas ») de budget, il est important de rechercher également les partenariats avec d’autres acteurs (medias, institutions, associations, etc.) pour relayer nos contenus, et échanger de la visibilité.

P. N.-D. – À l’heure où la presse écrite connaît des difficultés et se tourne vers Internet, et où beaucoup de diocèses de France font le choix du numérique ou d’une lettre écrite mensuelle, pourquoi continuer à publier un journal hebdomadaire ?

K. D. – Si de nombreux diocèses font le choix du numérique en abandonnant toute forme de communication imprimée, c’est bien souvent sous la contrainte de problématiques budgétaires. Paris Notre-Dame a la chance d’être soutenu par le diocèse de Paris. Mais ce n’est pas la seule explication à ce choix. Nous pensions intuitivement qu’un journal imprimé répondait encore à un besoin, et que le « tout numérique » n’allait pas forcément de soi. Les réponses à notre enquête ont confirmé ce point : nos lecteurs reçoivent trop de mails et de newsletters numériques – pour la plupart gratuites. Recevoir chaque jeudi un vrai journal imprimé est un service qui justifie encore un abonnement. Nous avons donc fait le choix de continuer à proposer un contenu de qualité sur un format papier, mais nous serons par ailleurs beaucoup plus présents sur les outils de communication numérique du diocèse (site web et réseaux sociaux) avec une sélection d’articles gratuits, et ce afin d’interpeller chaque semaine les internautes, et faire connaître Paris Notre-Dame à un plus grand nombre. • Propos recueillis par Priscilia de Selve

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