Troisième formation diocésaine : La dimension communautaire des sacrements

Découvrez la conclusion du Père Frédéric Louzeau lors de la troisième formation « La dimension communautaire des sacrements » le 13 février 2010.

« Ces modules de formation ont pour but d’approfondir le thème
qui nous anime cette année : « De l’eucharistie à la mission ».
Nous le ferons en travaillant à partir de l’Ecriture et des textes du
Concile Vatican II. L’expérience vécue ainsi par les représentants
des différentes paroisses pourra enrichir le contenu des assemblées
paroissiales et forger progressivement dans le diocèse une
même culture de la mission. »

(Cardinal André Vingt-Trois)

La 3e formation a eu lieu le samedi 13 février 2010 à Saint-Augustin. Elle portait sur le thème « La dimension communautaire des sacrements ».

À découvrir
 Lire la conclusion du Père Frédéric Louzeau au format PDF

Ce parcours en 4 étapes propose une expérience diocésaine d’étude de textes de l’Écriture et de la Tradition. Cette méthode (table ronde, ateliers, enseignement) pourrait être reprise en paroisse.
Outre le profit personnel qu’ils en tireront, les participants pourront nourrir la réflexion de leur paroisse, notamment lors des Assemblées paroissiales.

Les modules forment un itinéraire cohérent qu’il est toujours possible
de rejoindre à tout moment.


Les textes de base à la réflexion de la troisième formation (13 février 2010)

« La dimension communautaire des sacrements »

Téléchargez ici le document de travail

Nous sommes tous un seul corps
(1 Co 10,16-17 ; 11,16-34)

La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas une communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons n’est-il pas une communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous sommes tous un seul corps : car tous nous participons à cet unique pain. […]

Je n’ai pas à vous féliciter : vos réunions, loin de vous faire progresser, vous font du mal. Tout d’abord, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, me dit-on, et je crois que c’est en partie vrai : il faut même qu’il y ait des scissions parmi vous afin qu’on voie ceux d’entre vous qui résistent à cette épreuve. Mais quand vous vous réunissez en commun, ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez. Car, au moment de manger, chacun se hâte de prendre son propre repas, en sorte que l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu et voulez-vous faire affront à ceux qui n’ont rien ? Que vous dire ? Faut-il vous louer ? Non, sur ce point je ne vous loue pas. En effet, voici ce que moi j’ai reçu du Seigneur, et ce que je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâce, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous, faites cela en mémoire de moi. » Il fit de même pour la coupe, après le repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; faites cela, toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. » Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement se rendra coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun s’éprouve soi-même avant de manger ce pain et de boire cette coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps mange et boit sa propre condamnation. Voilà pourquoi il y a parmi vous tant de malades et d’infirmes, et qu’un certain nombre sont morts. Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés ; mais le Seigneur nous juge pour nous corriger, pour que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres. Si l’on a faim, qu’on mange chez soi, afin que vous ne vous réunissiez pas pour votre condamnation.

La puissance de l’amour
(J.-M. Lustiger, Pain de vie et peuple de Dieu, p. 11-12)

Il y a plus encore. Car l’événement de la charité, il se produit entre nous ; rien de banal à dire cela : entre nous, cela signifie que, par cet événement, nous sommes ici, connus et inconnus – déjà connus, encore isolés et pourtant rassemblés – ; et si nous sommes ici ensemble, c’est par un événement créateur, qui est l’amour du Christ même. C’est là, entre nous, quelque chose d’absolument fantastique ! Réalisez un instant ce qui se passe entre nous : n’importe lequel d’entre nous peut aimer n’importe lequel d’entre nous, par la puissance du Christ. Nous sommes vraiment frères puisque nous rompons le même pain et buvons à la même coupe. Nous sommes vraiment des frères puisque nous sommes tous pris par le Christ et anticipons, en un court instant, ce que nous croyons et que nous espérons, à savoir qu’un jour, à la fin des temps, la charité sera universelle, qu’un jour les millions d’êtres qui forment le corps total de l’humanité, formeront le Corps du Christ, qu’un jour, par la miséricorde de Dieu, Dieu sera tout pour tous, et qu’un jour, par la puissance inimaginable de l’Amour dont il est le signe, ce banquet rassemblera la totalité de ceux que Dieu aime et qui consentent à en être aimés. Et, par ce que nous faisons aujourd’hui, nous posons un geste d’espérance : nous prophétisons le Règne qui vient, nous le prophétisons jusqu’à ce que le Seigneur Jésus vienne, et cela afin qu’il revienne.

Paroisses en mission – Eucharistie et mission (2009-2010)

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