Interview “On ne joue pas avec la Famille” du 26 juin 2006 par Famille Chrétienne

Extrait.

Vous avez déclaré devant la mission parlementaire sur la famille que l’adoption du "mariage" homosexuel remettrait en cause les fondements de notre droit. Pourquoi ?

Si la loi n’a pas de prétention à l’universalité, elle devient un simple règlement pour arbitrer entre tendances différentes et contradictoires. La loi de la République doit s’appliquer à tout le monde dans la République. On ne peut pas dire que s’applique à tout le monde la définition d’un "mariage" qui prendrait le contre-pied de l’organisation de la société. Il faut bien comprendre que la manière dont les hommes mènent leur vie personnelle a un effet sur le déroulement de la vie sociale. Entrer dans un certain type d’exercice de la sexualité, hors de l’union stable d’un homme et d’une femme, conditionne un certain type de vie sociale, qui peut être marqué par des formes de pathologie, de désespoir, de violence, etc. Nous en avons déjà des signes tangibles, ce n’est pas absolument hypothétique !

Êtes-vous favorable à ce que le législateur redéfinisse le mariage dans le Code civil ?

Nous sommes déjà en train de le vivre. Si certains posent avec persévérance la question du "mariage" homosexuel, ils s’attaquent bien à la question de sa définition. On peut trouver que c’est dommage, mais c’est la réalité. A partir de ce moment-là , il faut répondre positivement à votre question Il faut définir ce qui paraissait jadis évident, à savoir que le mariage suppose l’union d’un homme et d’une femme.

 Lire l’interview “On ne joue pas avec la Famille” du 26 juin 2006 par Famille Chrétienne

Le mariage entre personnes de même sexe, points de réflexion