À Panam’, des mini-JMJ sous le signe de la mission

Paris Notre-Dame du 31 janvier 2019

Ce 25 janvier au soir, plus d’un millier de lycéens et d’étudiants d’Îlede- France ont participé avec ferveur et enthousiasme à la procession mariale des JMJ à Panam’, organisée par le diocèse de Paris. Reportage.

Procession des JmJ à Panam’
© Yannick Boschat

Paris, place de la Bourse. Dans la nuit noire, sous une pluie glacée, une nuée lumineuse magnétise les passants. De cette rivière de lumières, surgit une mélodie. On chante des Je vous salue Marie. Derrière une statue de Notre-Dame de Fatima, entre mille et mille cinq cent lycéens et étudiants d’Île-de-France défi lent, torches et cierges à la main, tapis de sol arnachés sur leur sac à dos. Ils viennent du sanctuaire de N.-D. des Victoires (2e) et se dirigent vers la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (18e), où ils passeront la nuit devant le Saint-Sacrement. Ce vendredi 25 janvier, ils ont répondu présents à l’invitation du diocèse de Paris à vivre des mini-journées de la jeunesse en union avec celles de Panama, les JMJ à Panam’.

Ce soir, tout a commencé dans la cathédrale Notre-Dame. Avant d’écouter un enseignement de Mgr Michel Aupetit, ils se sont assis pour visionner la retransmission de la journée sur grand écran par KTO. « C’est incroyable de voir le pape, cela nous le rend plus concret ! » s’est exclamé à la télévision Quentin, un étudiant de Quimper au visage réjoui. Sur le trottoir les menant à la basilique N.-D. des Victoire, beaucoup recherchent « l’ambiance JMJ ». Ils ont la nostalgie de la joie intense provoquée par ces rassemblements de jeunes. Les plus âgés ont été aux JMJ de Cracovie de 2016. Les plus jeunes en ont eu un avant-goût à Taizé et au Frat. Ceux que nous avons rencontrés identifient ces événements comme des expériences spirituelles fondatrices. « Cette exaltation d’être ensemble, pour moi, c’est l’esprit d’Église. J’ai l’impression de faire partie d’une assemblée ! », s’enthousiasme Esteban, 20 ans, un jeune du foyer St-Léon (15e). « À Cracovie, j’ai compris que plein d’autres jeunes partageaient la même foi que moi, cela m’a encouragée au quotidien ! », poursuit Sarah, 18 ans.

L’esprit de groupe les encourage à témoigner de leur foi autour d’eux. « Nous sommes des disciples-missionnaires, leur a lancé Mgr Aupetit, ma parole a-t-elle du poids ? Est-elle en cohérence avec mes actes ? » a-t-il interrogé. Chez des adolescents du lycée Charles Péguy (11e), le topo a suscité un débat passionné. « Pour moi, évangéliser, c’est d’abord partager avec les autres », a débuté Monya, 14 ans . « Non. Cela doit être plus franc. Il faut annoncer l’Évangile et parler de sa foi », argue Lydwine, 16 ans. Pour Louis, 17 ans, l’appel à la mission passe par une vie de prière. Chaque semaine, le lycéen se rend à l’église de la Ste-Trinité (9e) pour « dire son chapelet et passer une heure devant le Saint-Sacrement ». Blandine, 21 ans et Élisabeth, 20 ans – deux étudiantes de l’École du Louvre - ont « pour objectif de devenir des saintes ». Quant à Monya et Lydwine, elles auraient bien aimé passer la nuit en adoration au Sacré-Cœur de Montmartre mais elles ne sont pas majeures et leurs « parents s’inquiètent toujours » si elles ne rentrent pas dormir… La foi, chez ces jeunes, impressionne. Elle fait aussi l’admiration d’Hugues Collette, le chef de la procession de ces mini-JMJ : « Ils ont une telle joie. Cela m’émerveille de voir tant de ferveur ! »

Violaine des Courières

 Voir l’album-photos de la procession mariale des JMJ@Panam’

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