Covid-19 : Les réponses à vos questions (FAQ)

Le Service de la communication reçoit de nombreuses questions, voici les réponses aux questions les plus fréquentes.

Cette page est régulièrement actualisée selon les consignes des autorités et de Mgr Aupetit, archevêque de Paris. 30 octobre 2020.

Peut-on encore recevoir le sacrement des malades alors que le contact avec les mains est à éviter ?

Oui, le droit de l’Église prévoit qu’il est possible pour un prêtre de donner le sacrement des malades alors qu’on ne peut pas le toucher ou pour une raison grave (contagion, brûlures graves, protection spéciale, etc.).

Le canon 1000 prévoit que, dans la célébration du sacrement des malades, l’onction d’huile puisse être faite non avec la main mais avec un instrument (un stylet, un pinceau ou une aiguille) ; l’onction peut également être faite sur une autre partie du corps que le front lorsque le malade est sous respirateur.

Dans le cadre d’un sacrement à l’hôpital il est préférable de contacter l’aumônerie. En effet les visites de personnes extérieures sont suspendues dans l’ensemble des hôpitaux. Des autorisations exceptionnelles sont accordées sur avis médical.

Les paroisses de Paris peuvent-elles maintenir l’adoration avec des personnes dans l’église ?
Il ne faut pas réunir un groupe de personnes dans l’église suite aux mesures de confinement. On ne peut donc pas exposer le Saint-Sacrement.
Le personnes peuvent venir individuellement prier devant le Tabernacle.

Comment se confesser ?

Il est nécessaire d’appeler la paroisse afin d’organiser un rendez-vous personnel avec un prêtre. Les accueils étant supprimés. Pour la confession si vous n’êtes pas malade, il faut veiller à respecter la distance de 1 mètre entre le pénitent et le prêtre et à conserver les gestes barrières. Les prêtres de plus de 70 ans sont invitées à ne pas donner ce type de rendez-vous. Consulter la liste des paroisses de Paris.

Sans recevoir le sacrement de la réconciliation, on peut s’en approcher avec un désir sincère et un acte de contrition adressé au Père de Miséricorde.
Le pape lui-même exprime comment entrer dans la contrition et le désir de recevoir le pardon.

Le 27 mars 2020 le pape François a invité les chrétiens à s’unir à lui, par vidéo : il a présidé un temps de prière qu’il a conclu par la bénédiction Urbi et Orbi (à la ville et au monde). Un geste exceptionnel en temps de pandémie, puisque cette bénédiction particulière, qui confère l’indulgence plénière, est donnée traditionnellement à Noël et à Pâques, ainsi qu’à l’élection d’un nouveau pape.

Événement à revoir ici

D’ordinaire, la bénédiction Urbi et Orbi confère l’indulgence plénière aux conditions habituelles prévues par l’Eglise (confession, communion et prière aux intentions du pape). Dans la situation actuelle, précise le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège Matteo Bruni, tous ceux qui s’uniront spirituellement à ce moment de prière par les médias recevront l’indulgence plénière selon les conditions rendues publiques par la Pénitencerie apostolique l’avant-veille.

Peut-on encore se marier ?

Durant la période de “confinement” la célébration des mariages est possible dans la limite de 6 personnes.

Il convient cependant de contacter les diocèses et paroisses de célébration du mariage projeté afin d’en vérifier la possibilité selon la date. Le Bureau des Mariages de la Zone Apostolique de Paris est joignable par mail mariages@diocese-paris.net

Peut-on encore faire baptiser son enfant ?

Durant la période de “confinement” la célébration des baptêmes est possible dans la limite de 6 personnes.

Pour information :
 Dans le cas de danger de mort, un parent (ou toute autre personne) peut baptiser un enfant. Il faudrait s’assurer qu’aucun ministre ordonné ne puisse réellement célébrer (canon 861).

Les enterrements sont-ils encore célébrés ?

Les enterrements peuvent être célébrés au sein du diocèse de Paris dans la limite de 30 personnes – il faut cependant tenir compte des consignes sanitaires du 1er confinement disponibles ci-dessous et émises pour le temps de l’épidémie :

La mission de l’Église est d’honorer et d’accompagner les personnes au moment de leur mort. Mais dans le contexte actuel l’accueil pastoral, le rituel et la liturgie sont à adapter de manière stricte :

  • Les obsèques sont célébrées dans la plus stricte intimité (30 personnes maximum y compris le célébrant et les employés)
  • Les personnes de plus de 70 ans sont invités à ne pas se rendre aux obsèques sans l’accord du curé de la paroisse
  • Aucune célébration eucharistique ne peut être envisagée : seule une prière de bénédiction est autorisée.
  • Les différents gestes ne sont réalisés que par le célébrant.
  • Pour l’absoute, seul le célébrant peut utiliser le goupillon pour l’aspersion du corps avec l’eau bénite. Ni les concélébrants, ni les fidèles présents ne peuvent s’en saisir. Ils sont invités à s’approcher, se signer et à s’incliner devant le cercueil sans poser la main dessus.
  • Les gestes et registres de condoléances sont à proscrire.

Quid de la communion si nous n’assistons pas à la messe ?

Quand il est impossible de recevoir la communion eucharistique, l’Église recommande de faire un acte d’offrande spirituelle. Ne pouvant communier corporellement et sacramentellement, il est encore possible de s’unir à Dieu spirituellement. Cette union spirituelle est autrement appelée communion de désir.

Il est donc possible de prier à la maison, de lire les textes du jour, ou de regarder/ écouter la messe on peut participer spirituellement à l’offrande eucharistique à laquelle on est empêché d’être physiquement présent.
La communion spirituelle est réalisée par trois actes principaux :

  • un acte de foi en la présence réelle de Jésus Christ au sacrement de l’autel ;
  • un acte de désir en imaginant m’approcher humblement de la Table sainte ;
  • une action de grâce que je fais comme lorsque je communie à la messe.

Le Pape François a rappelé l’opportunité de cette pratique très ancienne lors de l’Angélus du 15 mars 2020.

Sur le site du diocèse de Vannes, l’un des premiers touchés par l’épidémie, Mgr Raymond Centène propose même un acte de communion spirituelle.

Mgr Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale de Paris, a donné des pistes pour mieux appréhender la communion spirituelle dans cette période d’épidémie sur Radio Notre-Dame (à partir de 04:50).

En quarantaine avec Radio Notre Dame
17 mars 2020 : L’Église face au coronavirus, sens de l’Eucharistie et espérance

Comment faire pour vivre quand même la messe

Plusieurs paroisses de Paris proposent de suivre en direct leurs messes dominicales et de semaine.

D’autres propositions existent sur


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