Deux nouveaux vicaires généraux à Paris

Paris Notre-Dame du 15 mai 2014

P. N.-D. – Pourquoi avez-vous besoin de cinq vicaires généraux pour Paris ?

Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
© Pierre-Louis Lensel

Cardinal André Vingt-Trois – La nomination de Mgr Michel Aupetit comme évêque de Nanterre me conduit à nommer un nouveau vicaire général pour le diocèse de Paris, le P. Denis Jachiet. La principale fonction d’un vicaire général est d’assister l’évêque dans le gouvernement du diocèse et, à Paris, cette assistance se concrétise dans trois directions principales selon la répartition des vicariats. D’abord, le vicaire général doit accompagner les prêtres et les diacres dans l’exercice de leur ministère, ce qui suppose qu’il les connaisse et les rencontre régulièrement. Ensuite, il veille sur la vie apostolique des paroisses qui lui sont confiées, les visite régulièrement et assure leur communion avec les grands objectifs diocésains. Enfin, chaque vicaire général exerce sa responsabilité sur un certain nombre de services diocésains. La grande taille et la vitalité du diocèse de Paris supposent que l’exercice de la charge épiscopale soit partagé entre plusieurs vicaires généraux.

P. N.-D. - En quelle qualité nommez-vous un vicaire général pour les Orientaux ?

Card. A. V.-T. – Traditionnellement, l’archevêque de Paris reçoit la charge d’ordinaire des catholiques des Églises orientales résidant en France et qui n’ont pas d’évêque. Cette responsabilité nationale prend une dimension particulière dans la période que nous vivons, alors que tant de nos frères orientaux sont soumis à de rudes épreuves qui appellent une plus grande solidarité avec eux. C’est pourquoi l’ordinaire des Orientaux est assisté d’un vicaire général pour l’ensemble de ces communautés en France. Mgr Claude Bressolette a exercé cette mission avec compétence et générosité pendant les dix années écoulées. Mgr Pascal Gollnisch va lui succéder à la prochaine rentrée scolaire. Il aura à développer et approfondir sa connaissance des communautés orientales en France pour en assumer la responsabilité en mon nom.

P. N.-D. - Sur quels critères se fait le choix d’un vicaire général ?

Card. A. V.-T. – En plus des qualités personnelles et pastorales habituelles, je dirais que la première qualité d’un vicaire général est son sens de la responsabilité pastorale dont son ministère a donné des signes clairs. Il faut en même temps que la responsabilité pastorale soit renforcée par un engagement déterminé au service de la communion de l’Église. Cet engagement se vérifie dans une collaboration confiante avec l’archevêque, collaboration fondée sur la confiance mutuelle et la possibilité de travailler ensemble. Cet engagement se vérifie aussi dans l’aptitude à écouter les personnes et les communautés, à accueillir les diversités et à aider chacun à exprimer sa personnalité et à exercer sa responsabilité dans une véritable communion ecclésiale, qui mette les dons particuliers au service de tous pour l’annonce de l’Évangile. • Propos recueillis par Ariane Rollier

Article de Paris Notre-Dame – 15 mai 2014

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