Immaculée Conception

L’Église célèbre la Vierge Marie née préservée du péché originel. De nombreuses paroisses proposent des célébrations pour la Fête de l’Immaculée Conception et des neuvaines de prière.

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lundi 9 décembre

Le 8 décembre, le 9 lorsque le 8 tombe un dimanche, l’Église Catholique célèbre le dogme de l’Immaculée Conception. Contrairement à l’opinion courante, ce dogme ne signifie pas la conception virginale de Jésus par Marie mais le privilège divin selon lequel la Vierge Marie est née préservée du péché originel. C’est ce qui fait d’elle « la nouvelle Eve », Mère du genre humain, puisqu’elle est la racine et l’anticipation du renouvellement de toute l’humanité par la mort et la résurrection du Christ. Elle n’a rien reçu que Dieu ne nous destine également.

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Cette année 2024...

Extrait de la lettre pastorale du 2 février 2024 de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris.

La réouverture en tant que telle débutera par un triduum comprenant l’inauguration officielle, le 7 décembre : la remise de Notre-Dame par l’État propriétaire à l’affectataire qui est l’Église catholique ; l’éveil de l’orgue, célébration liturgique avec bénédiction, un Magnificat ou un Te Deum, puis les vêpres. La consécration de l’autel se fera au cours de la première messe dans la cathédrale restaurée, le dimanche 8 décembre. Enfin, nous aurons la joie de fêter l’Immaculée conception, que la liturgie célèbre, cette année, le 9 décembre, en raison du 2e dimanche de l’Avent.

Cette fête de la réouverture de Notre-Dame mérite bien une octave : du 8 au 15 décembre, chaque jour, nous aurons une célébration solennelle avec une thématique particulière.

Jusqu’au 8 juin 2025, fête de la Pentecôte, ce sera le temps de la réouverture de Notre-Dame de Paris. Nombreux seront ainsi ceux qui pourront dire : « J’étais à la réouverture ! »

 Lire la Lettre pastorale de Mgr Laurent Ulrich : “Cette année 2024 dans le diocèse de Paris”.

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Pourquoi un dogme ?

Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église. Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le pape Pie IX déclarait : "Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles".

En d’autres termes, pour accueillir le Fils de Dieu, Marie ne pouvait avoir en son cœur aucune trace d’hésitation ou de refus. Dieu avait besoin que le don de son amour rencontre une foi parfaitement pure, une âme sans péché. Seule la grâce (le don gratuit de Dieu) pouvait ainsi la préparer, et elle en est comblée (Évangile selon saint Luc, chapitre 1). Comme un fruit anticipé du pardon offert par Jésus sur la croix, Marie (qui a été conçue normalement, par l’union de son père et de sa mère) est immaculée, pure de tout péché, et préservée de cette séparation d’avec Dieu qui marque l’homme dès le début de son existence, le péché originel.

Lourdes et l’Immaculée

Les apparitions de Lourdes ont eu lieu quatre ans après la proclamation solennelle du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX. Le 25 mars 1858, dans la grotte humide et sombre de Massabielle, Marie converse familièrement avec Bernadette qui l’interroge ; elle lui dit son nom : "Je suis l’Immaculée Conception"

Lors de son premier pèlerinage à Lourdes, les 14 et 15 août 1983, le pape Jean-Paul II a déclaré : "La proximité de Marie constitue comme l’âme de ce sanctuaire. Nous venons en pèlerinage à Lourdes pour être près de Marie."

Les mots d’un Père de l’Église

Marie était le ciel où devait se lever le soleil de justice, la terre qui devait porter l’épi de vie, la mer qui devait produire la perle d’un prix infini.

C’est une terre qui ne produira jamais l’épine du péché, qui produira, au contraire, un fruit de grâce. C’est une terre qui n’entendra jamais des paroles de malédiction, mais des paroles de bénédiction.

Ainsi, si les Anges, au témoignage de la Sainte Écriture, louaient Dieu en contemplant la création naissante, cette création qui n’était pas sans défauts, quelles louanges ils adressaient à Dieu en contemplant cette créature toute remplie de Dieu !

Saint Jean Damascène
deuxième homélie sur la Nativité de la Vierge

Source : Conférence des Evêques de France

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