Le Pape s’est arrêté à Draveil, le dimanche 13 octobre 2019

Le Pape s’est arrêté à Draveil, le dimanche 13 octobre 2019
Tawadros II (Théodore) pape d’Alexandrie et patriarche de la prédication de saint Marc, 118e successeur de la lignée apostolique d’Alexandrie de l’Église copte orthodoxe, a fait sa première visite en France. C’est une occasion pour le P. Jérôme Bascoul de revenir sur l’histoire et l’actualité de cette Eglise.

À Draveil dans l’Essonne se trouve la cathédrale de la Vierge et de l’archange Raphaël, auparavant chapelle catholique dédiée à Marie Auxiliatrice appartenant à un institut médico-pédagogique.

Durant la matinée, le patriarche a consacré l’autel principal, un autre autel situé dans une chapelle attenante dédiée aux 49 martyrs de Scété (moines massacrés dans leur monastère en 444, aujourd’hui Wadi Natrum), ainsi que les fonts baptismaux.

Il célébrait devant une assemblée déchaussée d’hommes et de femmes disposés de part et d’autre de la nef, tandis que dans le chœur quarante sous-diacres chantres emmenés par un prêtre chef de chœur chantaient sans interruption de 8 h à 12 h accompagnés d’une cymbale et d’un triangle, contribuant à maintenir l’ambiance d’une solennité joyeuse. Le patriarche, assisté d’Anba Marc – l’évêque copte local –, d’autres évêques venus d’Égypte, de moines, de prêtres des paroisses de France et d’autres lieux en Europe a procédé à la consécration des autels, du baptistère et des icônes récemment peintes.

Toutes ces onctions ont été faites avec le myrrhon (saint-chrême). Il est à noter que la grande statue de la Vierge Marie a été descendue de la niche centrale de la chapelle et remplacée par une icône du Christ en gloire ; la statue a été repeinte et disposée en bonne place sur le côté du chœur.

La matinée a débuté par la célébration de l’office des heures, puis ont eu lieu la préparation et la célébration de la divine liturgie, des onctions et du baptême par immersion de neuf nouveaux-nés. Mgr Georges Kourieh, évêque en Europe de l’Église syriaque orthodoxe du patriarcat d’Antioche, Église sœur de l’Église copte, a concélébré. Une délégation catholique était présente, constituée par le Père Jérôme Bascoul, vicaire épiscopal en charge de l’Œcuménisme, qui représentait Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris ; l’Œuvre d’Orient était représentée par son directeur Pierre Sabatié-Garat et par le Père Jean-Marie Humeau, enfin le Frère Antoine de la Fayolle de la communauté dominicaine d’Évry représentait Mgr Michel Pansart, l’évêque d’Évry.

L’Église copte en France
En 2017, le journal La Croix estimait le nombre de coptes en France à 45 000. Les coptes sont majoritairement en région parisienne et dans une moindre mesure dans le Rhône et à Marseille. Le premier évêque copte pour la France, Mgr Anba Lucas, a été envoyé à la tête de l’éparchie du sud de la France et de la Suisse romande. Cette implantation de l’éparchie en Suisse peut s’expliquer par la proximité du Conseil Œcuménique des Églises, mais aussi par le souvenir des martyrs de la légion thébaine commandée par saint Maurice et exécutés sous l’empereur Dioclétien.

C’est à partir de cet empereur que débute le calendrier copte, soit 284 années avant notre ère ; l’année copte est divisée en 12 mois de 30 jours plus un mois complémentaire de cinq ou six jours.

À Draveil s’est installée la cathédrale copte orthodoxe de la Vierge et de l’archange Raphaël, devenue le siège du diocèse copte orthodoxe de Paris et du nord de la France dont l’évêque est Son Éminence Mgr Anba Marc intronisé le 25 novembre 2017. Il y a en région parisienne cinq lieux de cultes coptes. Notre-Dame des coptes se trouve 22 rue de l’Est, à Paris 20e, Saint Mina et Saint Mercure aux deux épées à Colombes, Sainte Marie et Saint Marc à Châtenay-Malabry. Cette paroisse fut fondée par le P. Girguis Lukas qui est un des premiers prêtres de la diaspora ; c’est lui qui a commencé à rassembler la communauté dans la crypte de Saint-Sulpice, avant d’acquérir l’église Sainte-Monique construite par les Chantiers du Cardinal en 1970. L’église de l’Archange Michel et Saint Georges est à Villejuif et l’église Saint Moïse le Noir et Saint Samuel le Confesseur à Deuil-la-Barre.

Toute ces paroisses sont donc placées sous la sollicitude d’Anba Marc, l’évêque qui, comme le dit le tomos d’intronisation du 11 novembre 2017 donné par le patriarche, doit être pour les fidèles « votre père, votre seigneur et votre juge à qui vous confiez tous vos problèmes et vos soucis et que vous allez voir pour toutes vos affaires et questions ». À noter qu’en 1974 le pape Shénouda a consacré évêques deux Français qui sont à l’origine d’une Église copte orthodoxe de France qui compte une dizaine de petites communautés.

Église mère et Églises en diaspora
En 2017, l’Église copte compte une cinquantaine d’éparchies et une vingtaine d’Églises en diaspora ; environ 30% des évêques du synode d’Alexandrie sont en diaspora. Un évêque justifiait le fait qu’il fallait de nouvelles juridictions en-dehors de l’Égypte pour que les chrétiens d’Égypte puissent savourer l’Évangile dans leur culture. La culture copte donne une saveur particulière à la foi et participe à l’harmonie des différentes cultures qui célèbrent l’unique dépôt de la foi.

L’Église copte en France est confrontée au même défi que toutes les Églises de diaspora : comment témoigner dans sa culture sans méconnaître le fait que les coptes installés auront deux cultures ? Comment penser les relations avec les autres Églises ? Comment gérer les différences d’approche quant au droit propre de ces Églises dans une chrétienté occidentale ; on pense aux règles concernant les mariages mixtes par exemple ? Le défi est aussi dans le renforcement du dialogue théologique au plan œcuménique qui ne pourra que progresser quand des théologiens coptes pourront dialoguer avec des théologiens français.

La chrétienté à l’épreuve de l’inculturation
Le siège d’Alexandrie est le plus prestigieux siège apostolique de l’Orient, mais il se dispute cette réputation avec Antioche. Le transfert de la capitale de l’empire romain en 313 à Constantinople va avoir comme conséquence malheureuse d’attiser une rivalité culturelle entre les pôles hellénistique (Constantinople), syriaque (Antioche) et égyptien (Alexandrie), qui se traduira par des durcissements théologiques. L’Église a relativement bien surmonté la crise arienne. Il faut rappeler que le prêtre Arius faisait partie du clergé d’Alexandrie et que son pourfendeur Athanase, patriarche d’Alexandrie de 328 à 373, fut l’artisan de la position théologique qui triompha à Nicée en 325. Il fut ensuite persécuté pour avoir défendu la foi de Nicée, comme Hilaire de Poitiers en Occident. Les débats christologiques du IVe siècle vont avoir raison de l’unité catholique. Au concile d’Éphèse en 431, la christologie d’Antioche avec le refus de l’appellation de theotokos pour la Vierge Marie, allait dans le sens d’une distinction des natures humaine et divine de la deuxième Personne de la Trinité. Cette théologie semblait remettre en cause l’acquis du concile de Nicée et de Constantinople sur le Fils consubstantiel au Père, théologie largement redevable à l’école d’Alexandrie.

Les difficultés d’articulation du débat théologique et de la définition de la foi
Cyrille d’Alexandrie – patriarche de 412 à sa mort en 444 – est le théologien qui avait permis de réfuter le patriarche de Constantinople Nestorius au concile d’Éphèse en 431. Malheureusement le conflit théologique ne se résorba pas. Le patriarche Dioscore d’Alexandrie, avec l’appui de l’empereur Théodose II, soutint un concile en 449 que le pape Léon appelle « le brigandage d’Éphèse ». Au cours de ce concile trois docteurs de l’école d’Antioche seront condamnés. La mort de Théodose II retourne la situation : les accusateurs sont accusés, Dioscore d’Alexandrie est déposé en 451 par le concile de Chalcédoine, convoqué par le successeur de Théodose II, Marcien. Le pouvoir impérial dans sa politique religieuse alterne entre répression des hétérodoxes et tentative d’imposer des compromis. La promulgation de l’Hénotikôn en 482 est un jalon dans cette tentative d’imposer politiquement un compromis théologique. Le document rédigé par le patriarche Acace et promulgué par l’empereur Zénon condamnait Nestorius et Eutychès, rappelait les anathèmes de Cyrille, mais ne disait rien de la théologie des deux natures adoptée à Chalcédoine. Texte de compromis en vue de rallier les Alexandrins, il donnait aux orthodoxes chalcédoniens l’impression d’un recul. Il fut imposé aux évêques, mais cela ne réussit pas à réconcilier partisans et adversaires de Chalcédoine.

Les racines théologiques de l’Église copte
L’Église d’Alexandrie est donc persuadée de la légitimité de sa position doctrinale : en défendant la ligne de saint Cyrille elle défend la foi de Nicée. D’ailleurs elle prendra, avec l’Église syriaque orthodoxe, l’appellation d’Église des « trois conciles » pour affirmer le refus de la théologie de Chalcédoine de 451. La distinction des natures proposée dans le Tome du pape Léon Ier au patriarche Flavien sur les deux natures du Christ unies en une seule Personne divine est pour les tenants de la théologie de Cyrille une compromission avec Nestorius. Sous l’empereur Justinien, Sévère d’Antioche, patriarche de 512 à 538, est un partisan de la théologie de Cyrille. Il passe une grande partie de sa vie en exil à Alexandrie, après sa déposition en 518. Il bénéficie de la protection de l’impératrice Théodora, femme de Justinien, qui règne conjointement avec son mari. Elle soutient Sévère et lui permettra de venir plaider la cause de la théologie cyrillienne qu’il défend âprement contre les tenants de la théologie chalcédonienne. La théologie alexandrine ne fait pas de distinction entre nature et hypostase : le Christ a deux natures. Les théologiens alexandrins qualifient la position chalcédonienne de nestorienne. Ils récusent aussi la position d’Eutychès, moine de Constantinople, qui va jusqu’à parler d’assimilation de la nature humaine dans la nature divine du Verbe incarné.

L’échec de Justinien pour maintenir la communion avec Alexandrie
L’empereur Justinien, par sa politique de conciliation avec l’Église d’Alexandrie, va déclencher une crise avec la partie chalcédonienne de l’Église en 543. Il fait condamner, à partir de textes manipulés, les doctrines de trois docteurs de l’Église d’Antioche, Théodore de Mopsueste (il fut le maître de Nestorius, mais il ne fut pas condamné pour hétérodoxie de son vivant), Ibas d’Édesse et Théodoret de Cyr ; ceux-ci avaient déjà été mis en cause à Éphèse avant leur réhabilitation. Cette nouvelle condamnation exprimée dans les trois chapitres ne satisfait aucun des partis, au point que l’empereur essaie de contraindre le pape Vigile par la force. Il convoque le Ve concile reconnu comme œcuménique à Constantinople, concile qui ne réconcilia pas l’Église et eut pour conséquence une crise dans la papauté connue sous le nom de schisme d’Aquilée.

La séparation de l’Église d’Alexandrie d’avec Constantinople
Depuis 482, les patriarches d’Alexandrie sont monophysites, même s’il pourra aussi y avoir en concurrence un patriarche chalcédonien. L’Église d’Alexandrie connaît de nombreuses divisions doctrinales, ce qui entraîne la présence de cinq patriarches – le chalcédonien et quatre concurrents monophysites – vers 556. Les aphthartodocètes avec Julien d’Halicarnasse considèrent que le corps du Verbe incarné est incorruptible. Dans ce parti, on classe Sévère d’Antioche qui affirme que « le corps du Christ est préservé de la corruption par la puissance du Verbe », ce qui est d’ailleurs acceptable du point de vue de l’orthodoxie chalcédonienne, au point que Justinien tenta d’imposer cette doctrine pour réconcilier l’Église. Des théories qui découlent de l’imprécision du concept de nature aboutissent formellement à des systèmes trithéistes ou encore à la juxtaposition de la nature divine avec les trois Personnes. Le patriarche cyrillien d’Alexandrie, Théodose, exilé à Constantinople depuis 537 mais protégé par l’impératrice Théodora, consacra Jacques Baradée comme évêque. Ce dernier organisa l’Église syriaque qui refuse Chalcédoine et qu’on appelle aussi Église jacobite.

Langue et culture de l’Église copte
L’Égypte est grecque : la dynastie des Ptolémée était hellénistique, même si elle assuma une partie de l’héritage de l’ancienne Égypte. Les débuts de l’Église d’Alexandrie sont marqués par les débuts du monachisme érémitique avec saint Antoine et cénobitique avec saint Pacôme. Il suffit pour l’école de théologie de citer Origène. Les disputes théologiques des IIIe et IVe siècles se font dans le cadre de la culture hellénistique ; Athanase, Cyrille, Dioscore sont de culture grecque. Il y a donc une langue copte qui se divise en deux dialectes : le sahïdique en Haute-Égypte et le bohaïrique en Basse-Égypte. Ces deux dialectes se substituèrent au grec dans la liturgie à partir du IVe siècle, mais, à partir du VIIIe siècle, l’arabe devient obligatoire dans l’administration ce qui entraîna le déclin progressif du copte. Le copte s’écrit au moyen de l’alphabet grec enrichi de sept signes dit démotiques, pour reproduire des sons propres à la « langue des pharaons » la langue usuelle du peuple d’Égypte. Sur le plan littéraire, après le grec c’est l’arabe qui devient la langue de production des traductions bibliques, des écrits théologiques et liturgiques : synaxaire, collections canoniques… Le copte fut donc conservé et c’est grâce à lui que Jean-François Champollion, qui avait suivi à Paris des cours avec le Père Yohanna Chiftichi [1] , put retrouver le sens de l’écriture des hiéroglyphes. Au XIXe siècle, un mouvement pour l’utilisation du copte comme langue vivante voit le jour, il s’agit de pouvoir prier. À cette fin le patriarche Cyrille IV (1854-1861) institua l’usage d’une vocalisation restituée pour pouvoir exploiter le trésor de l’hymnologie et de la littérature chrétienne dans la liturgie.

La résorption de l’incompréhension théologique
L’Église catholique n’a pratiquement pas eu de contact depuis la rupture, mise à part la réception de deux délégations – copte et éthiopienne – au concile de Florence qui se conclut le 4 février 1442 par la signature du décret d’union Cantate Domino qui restera sans effet. Au concile Vatican II, l’Église catholique invite des observateurs de l’Église copte. Une étape importante du dialogue fut la déclaration faite par Paul VI et Shénouda III, lors de la rencontre du 10 mai 1973 affirme :

« En accord avec nos traditions apostoliques transmises à nos Églises et conservées en elles, et en conformité avec les trois premiers conciles œcuméniques, nous confessons une seule foi en l’unique Dieu, Un en trois Personnes, la divinité du Fils unique incarné de Dieu, deuxième Personne de la Sainte Trinité, Verbe de Dieu, splendeur de sa gloire et image fidèle de sa substance, qui s’est incarné pour nous en prenant pour Lui-même un corps réel avec une âme raisonnable, et qui avec nous a partagé notre humanité, à l’exclusion du péché. Nous confessons que notre Seigneur et Dieu, Sauveur et Roi de nous tous, Jésus-Christ, est Dieu parfait pour ce qui est de sa divinité, et homme parfait pour ce qui est de son humanité. En Lui sa divinité est unie à son humanité ; cette union est réelle, parfaite, sans mélange, sans commixtion, sans confusion, sans altération, sans division, sans séparation. Sa divinité n’a été séparée de son humanité à aucun instant, pas même pendant un clin d’œil. Lui, qui est Dieu éternel et invisible, est devenue visible dans la chair et a pris la forme de serviteur. En Lui sont conservées toutes les propriétés de la divinité et toutes les propriétés de l’humanité, unies d’une façon réelle, parfaite, indivisible et inséparable. »

La déclaration se poursuit par le constat : « Nous reconnaissons humblement que nos Églises ne sont pas à même de donner un témoignage plus parfait de cette nouvelle vie dans le Christ à cause des divisions existantes qui ont derrière elles des siècles d’histoire difficile. En effet, depuis l’année 451 après Jésus-Christ, ont surgi des divergences théologiques qui ont été entretenues et aggravées par des facteurs non théologiques. »

Dans la suite de cette rencontre, il est décidé la création d’une commission mixte de dialogue. Des sessions ont lieu tous les deux ans. En 1979, l’Église copte catholique se joint au dialogue qui aboutit à un texte d’accord doctrinal en 1988. La dernière rencontre de la commission eut lieu en 1992. La question de l’uniatisme serait la cause de cette interruption. En 1995, le pape Jean-Paul II fait un bilan des cinquante ans de dialogues bilatéraux depuis le concile et rappelle l’historique du dialogue avec les coptes pour s’arrêter à l’audience qu’il avait eu avec les délégués coptes le 2 juin 1979 [2] , Le bilan est donc maigre depuis 1971.

En 2013, lors de la rencontre à Alexandrie entre le pape François et le patriarche Tawadros II une nouvelle déclaration fait le bilan, modeste, du dialogue et pointe la reconnaissance mutuelle du baptême qui n’est pas effective : « Aujourd’hui nous, Pape François et Pape Tawardros II, en vue de satisfaire le cœur du Seigneur Jésus, ainsi que les cœurs de nos fils et filles dans la foi, nous déclarons mutuellement que, dans le même esprit et d’un même cœur, nous chercherons sincèrement à ne plus répéter le baptême qui a été administré dans nos respectives Églises pour toute personne qui souhaite rejoindre l’une ou l’autre. Nous confessons cela en obéissance aux Saintes Écritures et à la foi des trois conciles œcuméniques célébrés à Nicée, à Constantinople et à Éphèse. »

Aujourd’hui, la persécution dont sont victimes les coptes en Égypte depuis les années 1970 est moins intense, puisque le président Abdel Fattah al Sissi les protège. Il a permis en 2018 la réparation de nombreuses églises et même la construction sur fonds publics d’une église en l’honneur des martyrs de la foi (massacre de 21 ouvriers égyptiens par Daech en 2015). La dimension nationale de l’Église copte peut dériver en nationalisme. L’importance grandissante de la diaspora est peut-être une chance à terme pour une plus grande communion. Un dialogue entre les Églises orthodoxes byzantines et les Églises préchalcédoniennes existe depuis 1985 ; il n’a pas abouti pour l’instant à des accords doctrinaux ou de reconnaissance mutuelle, mais en 1993 une déclaration commune affirmait que les deux familles d’Église avaient « maintenu l’authentique foi christologique orthodoxe et la continuité ininterrompue de la tradition apostolique, bien qu’ils aient pu utiliser des termes christologiques de façon différente » (Déclaration de Chambésy, novembre 1993 ) [3] .

Bibliographie
Christine CHAILLOT, Vie et spiritualité des Églises orthodoxes orientales des traditions syriaque, arménienne, copte et éthiopienne, Cerf, 2011.
Basile VALUET, Quel œcuménisme ? : La difficile unité des chrétiens, Artege, 2011.

[1Prêtre copte résident rue Saint Roch à Paris, employé comme traducteur dans le corps des mamelouks de la garde impériale de Napoléon, mort à Marseille vers 1825, notice de M. Louca ANOUAR et référence dans Christine CHAILLOT, Vie et spiritualité des Églises orthodoxes orientales.

[2Ut unum sint, n°62.

[3The Dialogue between Eastern Orthodox and Oriental Orthodox Churches (sous la direction de Christine Chaillot), Volos, Volos Academy Publications, 2016

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