Le sacrement de Réconciliation à l’approche de Noël

Nous mesurons notre propre attachement à Jésus à la façon dont nous préparons sa venue. La préparation de Noël nous plonge-t-elle dans la joie de la rencontre attendue avec Jésus qui vient ? Nous apprêtons nos rues, nos églises, nos maisons. Et notre cœur, le préparons-nous ? Avec Jean-Baptiste, réconcilions-nous avec Dieu !

L’Église nous propose entre 20 et 25 jours pour entrer déjà dans la joie de Noël. Un temps d’attente active pour apprêter la maison qu’est notre cœur, pour examiner notre vie dans tous ses recoins, un temps de retrait avant que la joie de Noël n’éclate au Ciel et sur la Terre.

Avec Jean-Baptiste, préparons-nous avec confiance à recevoir le sacrement du pardon que nous demanderons au Seigneur de nous donner pour goûter pleinement à la fête de Noël.

Matthieu 3, 1-12

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée :
« Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole transmise par le prophète Isaïe :
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droit ses sentiers.

Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.
Voyant beaucoup de pharisiens et des sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : ’Nous avons Abraham pour père’ ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.
Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée :
« Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : voix de celui qui crie dans le désert, préparez le chemin du Seigneur, rendez droit ses sentiers.

Jean le Baptiste, comme tous les prophètes, nous parle de la part de Dieu. Que nous dit-il ? Pourquoi l’écoutons-nous encore ? Il nous dit de la part de Dieu de préparer notre cœur car c’est ce chemin-là que Dieu veut emprunter. C’est là qu’il veut venir. Il veut demeurer au milieu des hommes. Est-ce que je veux que le Seigneur demeure dans mon cœur ?

Jean portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et de miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.

Pourquoi viennent-ils donc tous ? Pourquoi écoutent-ils Jean le Baptiste ? Pourquoi reconnaissent-ils leurs péchés devant Jean ? Ils voient bien que Jean vit avec rien, qu’il cherche le silence du désert. Il n’a rien à gagner pour lui-même. Sa façon de vivre montre qu’il parle de la part de Dieu. Ils ont confiance et ils veulent vraiment changer leur vie. Et moi, est-ce que veux me rapprocher de Jésus ? Est-ce que je crois que le sacrement du pardon me permet d’être plus près de Jésus ?

Voyant beaucoup de pharisiens et des sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit digne de la conversion. N’allez pas dire en vous-mêmes : ’Nous avons Abraham pour père’ ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »

Elles sont bien sévères ces paroles de Jean. Déjà, on fait l’effort de venir, de l’écouter, de reconnaître ses péchés, de se plonger dans l’eau. Qu’est-ce qui peut mettre Jean dans une telle colère ? C’est que l’enjeu est grave. Il y va de notre relation avec le Seigneur qui nous aime et veut vivre avec nous. Pouvons-nous lui mentir ? Il ne suffit pas de se mettre en règle, d’accomplir une formalité. Ce n’est pas la peine de dire « oui, oui, je le ferai » pour ne rien changer dans nos actes. Et moi, suis-je en vérité avec le Seigneur quand je me prépare à recevoir son pardon ? Ai-je bien examiné tous les recoins de ma vie ? Particulièrement, ceux que j’aimerais oublier, ceux qui me laissent un goût amer, qui sont comme une ombre dans ma mémoire et que je préfère enfouir, ceux qui pèsent sur mes épaules. Ils m’éloignent de Dieu, Lui qui se fait si proche. Ai-je le courage de me regarder en vérité ?

« Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient dans sa main la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

Jean invite à changer sa vie. Cette démarche vers le sacrement de la réconciliation montre le désir de notre cœur de changer vraiment.
Jean annonce aussi que c’est Jésus seul qui sauve du péché, du malheur, de la mort. C’est sa vie qu’il donne par amour sur la croix qui est ici annoncée. C’est cet acte-là de Dieu lui-même qui sauve toute l’humanité en brûlant à tout jamais le mal au feu de son amour divin.
Et moi, est-ce que je crois que seul Dieu me sauve ? Suis-je prêt à accepter qu’il brûle en moi ce qui m’éloigne de Lui et des autres ? Suis-je prêt à le laisser demeurer en moi ?

« Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3,20)

A Noël, Dieu vient frapper à ma porte. C’est là qu’Il veut venir pour fêter Noël avec moi. Lui ouvrirai-je la porte de mon cœur ?

Pour aller plus loin (adresses, horaires, conseils...) : la confession, le sacrement de réconciliation

Avent et temps de Noël
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