Les Goums : un raid de huit jours au désert

Un raid Goum est formé de quinze à vingt jeunes (20-35 ans) qui marchent pendant une semaine de manière itinérante en autonomie complète. En réponse à l’invitation de l’Évangile, il s’agit d’une aventure humaine et spirituelle : marche, jeûne, silence, méditation et fraternité sont au cœur de cette expérience de pauvreté.

Infos
lundi 22 avril au 29 avril

Causses

Inventée en 1970 par Michel Menu, grande figure du scoutisme français, la "recette " des Goums remporte un succès confirmé auprès des jeunes. Le principe : des "raids" de 8 jours en autonomie complète pour des groupes de 15 à 20 personnes, dans des environnements reculés (Causses, Lozère, Cévennes, Corse, Espagne, Italie, Bosnie, Turquie, Israël, Maroc…). Marche, jeûne, silence, méditation, relations fraternelles en sont les piliers. Clé de voute : la pauvreté. En 40 ans, l’expérience a été vécue par plus de 15 000 jeunes.

Les premiers qui ont tenté cette expérience se sont, au retour, appelés « Les Goums », parce que c’était un nom qui leur plaisait (Goum signifie « groupe » en arabe maghrébin).

Les Goums : pour qui ?

L’aventure est destinée à ceux qui, de 20 à 35 ans, aspirent à une grande semaine de marche, exigeante, en des endroits déserts. Étudiants, qui après des années de concours épuisants, ont besoin de se refaire une santé physique et mentale. Jeunes adultes, qui, avant de s’engager dans leur vocation ou leur vie professionnelle active, veulent savoir comment piloter leur vie personnelle. Adultes engagés dans la vie active, et qui éprouvent le besoin d’en évacuer les obsessions par un grand bol d’oxygène.

Pourquoi ?

Pour vivre une aventure intérieure
Les Goums répondent à un besoin de retour de se retrouver soi-même, d’expérimenter une spiritualité par les pieds, d’approfondir et retrouver sa liberté intérieure sans être gênée par les occupations et préoccupations du quotidien.
Un besoin dangereusement amputé par l’évolution de la civilisation actuelle de plus en plus scientifique mais qui ne nous dit strictement rien sur le sens de la vie humaine. Nous évoluons vers une civilisation super-activiste où le temps de vivre en étant pleinement soi-même n’est pas facile à trouver. Beaucoup de jeunes en souffrent : stress, manque de confiance en soi, difficulté à s’engager, à faire des choix... Beaucoup de jeunes ont peur de la vie et ne vivent qu’à moitié.

Pour vivre une aventure humaine et fraternelle
Le Goum est riche de toutes les personnes qui le composent. On arrive au début de l’aventure sans connaître les autres Goumiers. On en repart habité par le sentiment de les connaître depuis toujours. Faisant l’expérience de notre vulnérabilité, on s’ouvre à l’autre. La charité fraternelle est à l’œuvre dans les Goums et permet de tisser des relations humaines authentiques.

Pour vivre une aventure spirituelle
Un prêtre accompagne les jeunes à chaque raid, en authentique goumier, pour témoigner de l’amour du Christ et permettre aux jeunes de Le rencontrer quotidiennement dans l’Eucharistie et le partage de la Parole de Dieu.
Pour les Goums, le désert n’est pas un simple objet de curiosité ou une occasion d’aventure plus ou moins pittoresque. Le désert, pour eux, est un Lieu sacré. Ils y vivent sans artifice, comme des bédouins. Avec la pauvreté, la marche au long cours, la solidarité et les bivouacs à la belle étoile, ils en découvrent les pistes austères et les sommets. C’est seulement, en effet, quand on le vit dans sa vérité que le désert nous révèle ses incommensurables richesses, ses grands espaces et sa beauté, son silence qui nous rend notre intériorité, ses oasis de présence bouleversante de Dieu et ses sources de relations humaines authentiques.

Comment se passe un goum ?

Un Goum est organisé par un Goumier expérimenté appelé "lanceur" et un prêtre catholique offrant à ceux qui le souhaitent un accompagnement spirituel. Célébrée chaque matin, la messe est précédée d’un temps de méditation personnelle en silence, face à de splendides paysages. Ensuite, les journées comprennent généralement 6 à 8 heures de marche, seul ou en petits groupes. Le soir venu, on se retrouve pour un repas frugal principalement composé de riz, et une nuit sous les étoiles.

Partir
La première chose à faire pour l’aventure Goum est de partir : laisser sa maison, sa famille, ses parents, ses amis, son confort... C’est une nécessité pour pouvoir se retrouver dans l’immensité du désert.

La marche
Ainsi, par petits groupe de 15 ou 20, ils marchent sous le soleil, jusqu’au soir, quand ils se retrouvent pour dresser le bivouac. Une marche au long cours de 150 km en 7 jours, à la carte, boussole au poignet, au rythme de 5 à 7 heures par jour. Une marche qui requiert un certain effort, en forme de défi. Chez les Goums comme chez les routiers, la spiritualité rentre d’abord et avant tout par les pieds. De fait, la marche au long cour fait son travail seule et porte son effet sur toute la personne, elle la recentre. En marchant, le goumier apprend à se connaître, à se construire, à exister, à rencontrer l’autre et son Seigneur !

Une expérience de pauvreté
Le caractère radical de l’aventure passe par le choix de la pauvreté : point d’hôtel le soir, mais des nuits à la belle étoile ; point de menus pantagruéliques, mais deux repas par jour à base de riz ; point de beaux atours, mais une djellaba aux multiples usages ; point de valises chargées de superflus, mais un sac à dos le plus léger possible, qu’on porte tout au long de la semaine. Et de bonnes chaussures de marche !

Contacts

 Formulaire de contact sur le site www.goum.org
 Contactez Les Goums par mail : equipe@goums.org

Vacances spi
Contact

polejeunesadultes@diocese-paris.net

Sur Facebook

Sur Twitter