Bienheureux Oscar Romero

Evêque auxiliaire puis archevêque de San Salvador, il a continuellement appelé au dialogue et à la paix et incité à la conversion tous ceux qui commettaient violences et injustices, et agissaient de manière corrompue tout en jouissant de l’impunité. il a été assassiné d’un coup de fusil le 24 mars 1980 pendant qu’il célébrait la messe à la chapelle de l’Hôpital de la Divine Miséricorde, et a été béatifié le 23 mai 2015.

VIE

Oscar Arnulfo Romero est né à Ciudad Barrios (Salvador) le 15 août 1917. Ses parents, Santos et Guadalupe, ont eu une fille et six enfants dont le deuxième est lui-même. À l’âge de douze ans, il est entré au Petit Séminaire de San Miguel, grâce à l’aide spirituelle et économique de Mgr Juan Antonio Dueñas. Plus tard, il a été envoyé étudier à Rome, où il reçut l’ordination sacerdotale le 4 avril 1942.
De retour au Salvador, il fut chancelier et secrétaire du diocèse de San Miguel, vicaire général, pasteur de la chaire, directeur des associations et des mouvements apostoliques et recteur du séminaire. Il a collaboré en tant que secrétaire exécutif avec le SEDAC (Secrétariat épiscopal d’Amérique centrale). Il fut évêque auxiliaire de San Salvador et finalement nommé archevêque, le 22 février 1977.
Son travail pastoral a porté sur l’attention au clergé et au peuple, la célébration de la liturgie, l’attention aux malades et aux pauvres, selon les directives du Conseil, Medellin et Puebla. Il a annoncé la Bonne Nouvelle, dénoncé le péché et illuminé de l’Évangile la réalité du pays plongé dans une situation grave de violence et de division. Il a appelé au dialogue et à la paix, et a accompagné les victimes, exigeant continuellement la conversion de ceux qui ont agi avec violence, injustice, impunité et corruption, en particulier les riches et les puissants, les guerriers et l’armée.
Son attitude prophétique lui a fait vivre une véritable épreuve : tentatives de manipulation, insultes et menaces. Le 24 mars 1980, il a été abattu alors qu’il célébrait l’Eucharistie dans la chapelle de l’Hôpital de la Divine Providence. Il a été béatifié le 23 mars 2015.

SPIRITUALITÉ

En tant que Bon berger, il a donné sa vie pour ses moutons, toujours préoccupés par le peuple salvatorien, en particulier les plus pauvres et les victimes de la violence. Il a assisté paternellement les prêtres et les agents pastoraux, en affrontant avec courage et souffrance de nombreux cas de persécution, ’emprisonnement et de meurtres de membres du clergé et des catéchistes.
Il a défendu sans relâche la paix, en les appelant tous à la conversion, à la défense de l’enseignement social catholique et en dénonçant toutes les violations des droits de l’homme.
Ses homélies et déclarations, ont allumé la situation du conflit au Salvador et dirigé, non sans difficultés, le respect de la mission libératrice de l’Église au service du Royaume de Dieu : « La mission de l’Eglise est de s’identifier avec les pauvres, et celle-ci trouve ainsi son salut » (11 novembre 1977). « L’Eglise, défenseur des droits de Dieu, de la loi de Dieu, la dignité humaine, de la personne ne peut pas garder le silence devant autant d’abomination. Nous voulons que le gouvernement prenne au sérieux le fait que les réformes sont inutiles si elles sont teintes avec tant de sang. Au nom de Dieu, et au nom de ce peuple qui a tant souffert dont les cris montent vers le ciel chaque jour plus tumultueux, je vous prie, je vous prie, je vous ordonne au nom de Dieu : cessez la répression ". (23 mars 1980).
Sa mort martyre a couronné une vie de suivi du Christ, une option décidée par le Royaume de Dieu et sa justice, écoutant la Parole, la fidélité, le courage, le sens de l’Église et le service au peuple.

MODÈLE POUR LA JEUNESSE

• Suivre le Christ
• Option pour les pauvres
• Fidélité et courage
• Engagement pour la justice sociale
• Appel au dialogue, à la paix et à la conversion

PREMIER ARCHEVÊQUE MARTYR D’AMÉRIQUE

Défenseur de la dignité humaine
Consacré au service du Royaume dans l’église

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