Bienheureuses carmélites de Compiègne

17 juillet

En 1792, après la fermeture des derniers couvents, les 16 carmélites de Compiègne occupent des maisons à Paris avant leur exécution en 1794.

Fête le 17 juillet

En 1792, après la chute du roi et la fermeture des derniers couvents, les seize carmélites de Compiègne occupent des maisons en ville, à Paris.

Puis le 27 juin 1794, elles sont arrêtées, et jugées le 12 juillet. Quand la charrette les emmène, vêtues de leurs robes et de leurs manteaux blancs et chantant des cantiques, « elles ont l’air d’aller à la noce » dit un témoin. On rapporte que la foule impressionnée par leur calme et leur dignité, les accueille en silence. Après le Veni Creator, elles renouvelèrent leurs vœux de religion. Puis la prieure, mère Thérèse de Saint Augustin, au pied de l’échafaud, bénit chacune des sœurs et leur donna à embrasser une minuscule statuette de terre cuite cachée au creux de sa main. La plus jeune, sœur Constance, est appelée la première ; elle gravit les marches entonnant tout à coup le psaume 117 Laudate Dominum, omnes gentes (Louez Dieu, tous les peuples), repris par ses sœurs. On le chante au Carmel depuis le XVIe siècle pour consacrer l’entrée dans la maison de Dieu au moment d’une nouvelle fondation.

La consécration par laquelle, vers Pâques 1792, la communauté s’est offerte « en holocauste pour que la paix soit rendue à l’Église et à l’État » vient d’être ratifiée par le Seigneur. Leurs corps sont jetés dans l’une des fosses communes creusées dans le terrain sablonneux d’un jardin dépendant de l’ancien couvent de Picpus. Trois étaient parisiennes de naissance. Les autres sont au calendrier de l’Église de Paris en raison du lieu de leur martyre.

Elles sont béatifiées par Pie X le 27 mai 1906.

Cimetière de Picpus
35, rue de Picpus, 12e arr. - M° Nation

Les corps des carmélites sont dans la fosse commune du cimetière de Picpus. Visites l’après-midi.

Place de la Nation, 12e arr. - M° Nation

C’est place du Trône, aujourd’hui place de la Nation, que furent guillotinées les carmélites de Compiègne.

La Conférence des évêques de France a reçu le 10 février 2022 le courrier officiel par lequel le Saint Père autorise la procédure de canonisation par équipollence (sans nécessité de miracles) des Bienheureuses Carmélites martyres de Compiègne. Source : Conférence des évêques de France.

Saints parisiens

Saints au “propre” du diocèse de Paris