Histoires d’églises en Île-de-France

À la fois promenade dans le temps et l’histoire, cet ouvrage retrace une des plus belles aventures de foi du XXe siècle. En 1931, face à l’augmentation considérable de la population dans son diocèse, le cardinal Verdier, nouvel archevêque de Paris, décide de lancer un vaste
programme de construction d’églises et de lieux d’accueil. En 80 ans, malgré les difficultés financières, la guerre et la déchristianisation, l’aventure ne s’est jamais arrêtée.

Un livre de Arielle de Sainte Marie, rédactrice en chef de la revue des Chantiers et Albéric de Palmaert, journaliste et historien. 12 églises parisiennes sont ainsi mise en avant.

Format : 18 /24 cm, 128 pages, 200 photos couleur, 9 cartes
Édité par Ouest-France dans la collection « Itinéraires de découvertes »

Extrait du livre “Histoires d’églises en Île-de-France” des Chantiers du Cardinal. Itinéraire 4 “Le parcours des symboles”.

Notre-Dame-de-Lourdes
Comme au seuil de la grotte

130, rue Pelleport
75020 Paris

Il en va parfois d’un sanctuaire comme d’une source. On ne le voit pas tout de suite et il apporte la vie. C’est le cas de l’église Notre-Dame-de-Lourdes dans le XXe arrondissement de Paris, au 130 de la rue Pelleport. On passerait peut-être devant sans la remarquer, discrète dans l’immeuble qui l’abrite.

« Sans les couleurs chatoyantes de la façade, confesse un passant, jamais je ne l’aurais remarquée : l’entrée se trouve dans le renfoncement d’un immeuble contemporain semblable à n’importe quel autre. »

Et pourtant elle irrigue le quartier comme la source vive de Lourdes dont elle est, à Paris, le symbole.

Il mérite en effet la visite ce petit sanctuaire qui a retrouvé une nouvelle vie, il y a quelques années quand l’architecte François Bévillard et le sculpteur Jean-François Ferraton ont mis tout leur talent dans sa restauration. Pour l’architecte, le souci premier a été de redonner du sens. Non qu’il n’en avait pas, mais chaque époque insiste plus sur tel ou tel aspect. Ainsi il a tenu à mettre en relation évidente l’autel, lieu initial de la célébration de l’eucharistie, et l’ambon, lieu de la parole et de l’enseignement.

Il a tenu aussi à rendre plus présent le tabernacle, notamment par un éclairage qui symbolise le buisson ardent et la présence de Dieu, tout en conservant la particularité de le rendre visible de l’extérieur. Comme un signe, un appel, une offre. Dans le même ordre d’idée, il a rehaussé d’une marche l’autel pour que « l’espace le plus sacré soit le plus élevé ».

Dans le chœur, qu’il a transformé, il a tenu à conserver la grande croix de bois, objet d’une grande dévotion de nombreux paroissiens. Alliance à nouveau de l’ancien et du moderne, de la tradition et du renouvellement.

De son côté, le sculpteur Jean-François Ferraton, élève du peintre et maître verrier René-Maria Burlet, qui depuis 1995 se consacre essentiellement à la création d’œuvres d’art sacré, a par la pierre et le verre tenu à rappeler la grotte de Lourdes, avec l’eau et le rocher. Dans l’autel ont été scellées des reliques de Bernadette Soubirous ainsi qu’un peu de terre de Massabielle. Devant l’autel, deux colonnes de verre qui se prolongent le long de marches symbolisent le torrent de l’eau qui descend vers les fidèles.

On peut encore signaler les vitraux, créés et réalisés en 2009 par le maître verrier Philippe Brissy, qui eux aussi déclinent le thème de l’eau et de la source.

Aujourd’hui de cette petite église, toujours discrète, les grâces débordent sur ce quartier populaire de Ménilmontant comme l’eau d’une source qui jaillit près du Gave sous la main de Bernadette.

Découvrez d’autres visites d’églises dans le livre “Histoires d’églises en Île-de-France” des Chantiers du Cardinal, à lire ou à offrir.

A commander :
 en paroisse
 aux Chantiers du Cardinal : 106 rue du Bac, 75007 Paris
 chez les libraires

  • à La Procure (3, Rue de Mézières, Paris 6e)
  • sur le site Sauramps
  • chez les libraires du réseau Siloé
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Ou auprès du Service de la Communication pour les grandes quantités.

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