Le respect de la vie humaine dans une éthique de communion.

Une alternative à la bioéthique à partir de l’attention aux personnes en état végétatif chronique par Brice de Malherbe.

Préface de Livio Melina.
Récompensé par le 3e Prix du Cardinal de Lubac.
Issu d’une thèse en théologie, cet ouvrage veut démontrer les insuffisances majeures de la bioéthique, à partir de cas concrets de patients en état végétatif chronique, et propose de privilégier une éthique de communion, alliance thérapeutique entre le médecin et le patient.
Les possibilités d’action de la médecine contemporaine sur la vie de l’homme et les effets provoqués sur celle-ci sont devenus des préoccupations majeures du questionnement moral. Or, dans les instances universitaires comme dans les débats publics, un terme s’est imposé pour qualifier ce domaine de recherche et le système théorique sensé apporter les réponses attendues par rapport à des perspectives angoissantes : bioéthique. L’objet de thèse est de montrer les insuffisances majeures de la bioéthique, du moins dans sa matrice anglo-saxonne, quant à sa capacité à guider le discernement d’un agir bon et de proposer une approche alternative. Une première partie critique les insuffisances éthiques et anthropologiques du projet bioéthique, tandis qu’une deuxième partie illustre cette critique à partir du cas concret des patients en état végétatif chronique. Enfin, une troisième partie reprend une vision unifiée de l’homme, et privilégie la promotion d’une « éthique de communion » qui peut trouver son expression en médecine dans le développement d’une alliance thérapeutique entre le médecin et le patient. Le travail parcoure une longue argumentation de raison avant de proposer l’unité vertueuse d’un agir éclairé par la lumière de la Révélation biblique.
Ed. Parole et silence, Saint-Maur (Val-de-Marne), collection Thèse de l’École cathédrale.
Prix conseillé : 28,00 €.

Bibliographie