Soirée bioéthique à Saint-Laurent

Le mardi 12 juin 2018, à Saint-Laurent, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, et Laetitia Calmeyn, consacrée, théologienne, ont abordé le thème “La vie est-elle une bonne nouvelle ?”.

Intervention de Marie Laetitia Calmeyn

La vie est-elle une bonne nouvelle ?

1. Une question de langage ou de témoignage ?
La vie est-elle une bonne Nouvelle ?

Mgr Aupetit vient de témoigner de la façon dont on peut aborder la vie de différentes manières : en percevant la complexité cellulaire, génétique ou biologique. On peut l’approcher à travers la médecine en veillant sur la vie des personnes. La vie s’exprime aussi dans nos relations quotidiennes : on parle bien de la vie familiale, de la vie professionnelle, de la vie politique et sociétale, de la vie de l’Eglise, de la vie d’une culture.
Dans son encyclique Evangelium Vitae (1995) – qui aborde les questions liées au début et à la fin de vie – Jean-Paul II appelle tous les pasteurs, les fidèles et tous les hommes de bonne volonté à servir non pas seulement la vie d’une culture mais plus profondément encore « la culture de la Vie ».
La biographie du saint pape témoigne de la façon dont il est lui-même passé de la vie d’une culture à la culture de la vie. Pendant l’occupation nazie, Karol Woityla, alors étudiant en lettres, faisait partie d’une troupe de théâtre clandestine. Pour résister au régime totalitaire il fallait faire vivre la culture polonaise, montrer comment le théâtre, la poésie, la littérature, l’art peut manifester la beauté de l’homme, son amour, ses passions, ses combats, ses drames et sa force de vie. Il s’agissait d’habiter la culture en l’aimant toujours davantage. L’objectif était de donner au langage une force de vie nouvelle pour que la littérature, l’art, etc. subsiste. Mais devant l’expression du mal, les atrocités de la guerre, et le sacrifice de tant de vies humaines, se posait de plus en plus une autre question : « comment être témoin de la dignité de la vie humaine ? » Comment permettre à l’homme de redécouvrir ce don infini de la vie, sa vocation qui est d’être gardien de son frère ? Ce questionnement retentira au plus profond de lui-même comme un appel à être témoin de l’amour de Dieu en donnant sa vie… Vous connaissez la suite…

La vie de JP II manifeste comment une vie donnée manifeste que la vie est un don et réciproquement la reconnaissance du don de la vie nous permet d’offrir toujours davantage notre vie : que l’on soit célibataire, époux, père ou mère de famille, enfants, prêtre, évêque ou consacrés, que l’on soit le plus grand des meurtriers… le don de la vie, de notre vie est une réalité que l’on peut vivre ici et maintenant à travers nos pensées, nos paroles et nos actions.

Nous avons pu, dans le cadre des débats bioéthiques, éprouver à quel point il est difficile à un niveau sociétal de s’accorder sur la valeur de la vie : qu’il s’agisse de la dignité de l’embryon humain ou de celle de la personne en fin de vie. On a souvent l’impression de ne pas être compris, que les idées ne passent pas, et pourtant… on parle la même langue. Les mots utilisés sont les mêmes mais la signification qu’on leur donne est souvent radicalement différente. Ainsi en est-il du mot « vie » : certains y verront un donné biologique, d’autres une médiation relationnelle ou encore une expression spirituelle. Comment dialoguer ?
Lorsque Jean-Paul II définit le mot vie dans l’encyclique Evangelium Vitae, il le fait à la lumière de la révélation, de la Parole de Dieu, de la Tradition. Il ne s’agit pas d’une référence lointaine… Son commentaire de Gn 4, du meurtre d’Abel par Caïn, est d’un réalisme inouï. C’est à la lumière d’une histoire qu’il redonne au mot vie, au mot dignité, son contenu. L’Ecriture sainte, entre autres à travers les récits, nous éclaire particulièrement sur l’histoire des générations, et donc aussi sur le sens du mot vie, ce sens qui lorsqu’il est intégré peut-être reconnu et communiqué. L’histoire sainte nous permet en effet de découvrir que la vie est plus profonde que la mort. L’expérience de vie qui y est décrite redonne à nos mots un contenu… qu’il importe d’expliciter par exemple à travers une parabole. Ainsi en est-il lorsque Jean-Paul II se réfère à Caïn et Abel.

2. Dépendance, autonomie et responsabilité

Parmi les concepts qui reviennent assez souvent dans les débats ; il y a celui de « dépendance » et aussi le mot « autonomie » et parfois celui de « responsabilité ». Je vous propose de réfléchir un peu sur chacun de ces mots.
Prenons d’abord le mot « dépendance ».
Pour bien le comprendre, il convient de voir comment la vie nous relie les uns aux autres. Si nous sommes là aujourd’hui, dans cette Eglise, c’est grâce à autant de consentements à la vie ou de choix de vie posés par les générations qui nous précèdent, par l’humanité qui nous entoure.
Nous ne serions pas là si nos parents ne s’étaient pas rencontrés. A qui devons-nous cette Eglise, à Notre Seigneur, à l’Esprit saint certes… aux apôtres et à tant d’hommes et de femmes qui sont devenus disciples du Seigneur, qui ont donné leur vie… à l’architecte et à autant de bâtisseurs… Nous dépendons les uns des autres ! Votre présence ici dépend peut-être aussi de la SNCF ou de la RATP.
Et à qui devons-nous notre pain quotidien… à notre employeur, aux Magasins Franc-Prix, au boulanger, à l’agriculteur, à autant de générations qui ont semé et récolté du blés…
Le lien qui nous unit, cette dépendance les uns vis-à-vis des autres est bien plus grande que notre désir d’autonomie… On se réjouit lorsqu’on voit notre enfant se mettre debout, faire ses premiers pas, prononcer ses premiers mots, et plus tard quitter le foyer familial. On se réjouit de cette autonomie. Mais s’il fait ses premiers pas, c’est pour aller dans les bras de sa mère ou de son père, si il prononce ses premiers mots n’est-ce pas pour exprimer une parole qui l’unit à ceux qui l’aiment, et si il quitte le foyer familial n’est-ce pour faire alliance à son tour. Et lorsque ses premiers pas et ses premières paroles tardent ou ne viennent pas… se découvre alors plus encore la profondeur et la force du lien qui l’unit à ceux qui l’entourent. Je me souviens de cet enfant rencontré dans une école maternelle. Il ne parlait quasi pas, se déplaçait maladroitement. Un jour tous les enfants dessinaient un bonhomme au rythme d’une chanson qui décrivait ce qu’il fallait dessiner. On voyait l’enfant peiner. Son bonhomme semblait inachevé, il n’avait ni bouche, ni pieds, ni mains. Mais il avait quelque chose de plus que tous les autres dessins et que la chanson n’avait pas décrit : il avait un cœur.

Quel que soit l’autonomie, elle demeure toute relative aux liens de dépendances. L’autonomie réelle est celle qui assume le lien de vie qui nous unit pour le faire grandir. Je préfère en ce sens parler de responsabilité. Il s’agit toujours de « répondre de » quelqu’un ou d’une réalité. Tandis que le mot « autonomie » se comprend souvent comme une « indépendance », qui finit par nier ces « dépendances » qui nous relient.

Certains défendront l’euthanasie ou le suicide assisté par ce qu’à leurs yeux le mot dignité s’identifie à celui d’autonomie, d’indépendance. La personne qui aurait perdu son autonomie physique et/ ou psychique ne serait plus digne de la vie… La personne pas encore autonome, comme le petit enfant dans le sein de sa mère, ne le serait pas non plus…

On voit aussi comment on accentue cette illusoire indépendance en remplaçant la relation humaine par la technique : ex : les selfies, le robot médecin, le paiement automatique dans les grandes surfaces. La relation promue par la technocratie se vit au rythme de la connexion-déconnexion… avec comme conséquence une négation des liens humains, du sens de l’engagement et des solitudes grandissantes. Cette autonomie illusoire correspond au premier péché : vouloir être comme des dieux en se détachant du don de la vie qui nous relie au Créateur et aux autres, comme à toute la création. Comme le décrit le psaume 115, le risque est alors de ressembler aux idoles que l’on se fabrique : « Elles ont une bouche et ne parlent pas, elles ont des yeux et ne voient pas, elles ont des oreilles et n’entendent pas, elles ont un nez et ne sentent pas » (Ps 115,5-6). L’idolâtrie, la technocratie nous déshumanise.
Si nous percevons quelque peu ce que nous réalisons, ce que nous bâtissons… il importe plus encore de prendre conscience de nos limites et de notre finitude. Chaque acte à travers lequel nous nous engageons est limité, c’est pourquoi il est relayé à travers l’acte et l’engagement d’autres personnes. Nos actes relaient autant d’actes qui ont été posés avant nous. Par exemple : un soignant ne termine sa garde qu’en passant le relais à un autre. Et lorsque j’enseigne la théologie, je sais que mon enseignement s’inscrit dans une tradition qui me précède. Il y a une grande joie à donner ce que l’on a reçu. Ce que je découvre de plus en plus c’est que cette joie est d’autant plus grande lorsqu’au terme, voire même au cœur de mon engagement, je donne à l’autre l’espace pour poursuivre, pour accomplir ce que je n’ai pas pu accomplir. Notre vocation n’est pas tant de réussir que de permettre aux autres de réussir, de faire mieux que nous. Telle est la vie des générations qui rend possible la fraternité. Notre vocation est de servir la vocation de son frère et de sa sœur en humanité. Le lien qui nous unit devient alors une relation de communion. Il s’agit d’être les derniers à entrer au ciel. L’entrée de l’autre au ciel est la porte par laquelle il nous est donné d’y entrer.

La dépendance vis à vis de l’autre est d’autant plus réelle que le Seigneur lui-même s’est fait dépendant du « oui » de la vierge Marie, de son sein, de ses bras, du regard bienveillant d’un père charpentier… de l’amitié avec ses disciples, de l’attente d’un peuple, du péché de l’homme. Le miracle n’est peut-être pas tant qu’il ait ressuscité Lazare… Pour Dieu, il n’y a là rien d’étonnant… non, le miracle est qu’il ait demandé à boire à une samaritaine… et qu’il demande à saint Pierre de l’aimer. Le Seigneur nous montre par-là même que toute dépendance jusque dans notre corps mourant est un lieu où l’amour peut être vécu. Le grand miracle est que le Seigneur a aimé jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême. Arrête, ligoté, bafoué, humilié, crucifié il a donné sa vie. La seule autonomie dont nous disposons réellement est bien celle-là : en toute circonstance, à travers tout ce qui nous relie les uns aux autres nous pouvons choisir d’aimer jusqu’au bout et de donner notre vie. Cela n’est possible que parce que le Seigneur se donne au cœur de notre vie, de notre quotidien, au cœur de notre faiblesse. C’est lui qui nous donne d’aimer et de donner notre vie. Par son Esprit saint il se rend présent au cœur de notre vulnérabilité, en chacune de nos limites, dans nos souffrances. Il nous passe « ce relais » qu’est Sa Vie. Telle est l’Evangile de la Vie, la bonne nouvelle de la Vie.

Jésus se donne à nous à travers ce qui a de plus quotidien dans notre existence et qui nous rassemble autour de la même table : du pain et du vin.
Il est très heureux de parler des enjeux de la bioéthique dans cette Paroisse saint Laurent. Il y a en effet un lien très intime entre ce que nous célébrons chaque jour et l’éthique de la vie. L’Eucharistie nous donne non seulement de contempler ce don qu’est la vie mais plus encore de la recevoir au plus intime de nous-mêmes. La célébration de l’eucharistie transfigure tout notre être pour que nous reconnaissons toujours davantage la valeur infinie de chacune de nos vies, de chaque vie pour la servir dans l’amitié et faire grandir la fraternité, l’unité.

3. Bien commun ou intérêt général

Cette vie qui nous relie les uns aux autres est au fond le seul bien commun que nous ayons. Il s’agit du seul bien qui nous est vraiment commun. C’est un bien objectif sur lequel chacun peut veiller et que l’on peut faire grandir. La créativité, la fécondité d’une société, vient de ce rapport à la vie telle qu’elle jaillit au cœur de la vulnérabilité. La vulnérabilité, la fragilité, chacune de nos limites se présentent à chacun et à tous comme un pari pour la vie. Plus on découvre la profondeur de la vie d’une personne à travers ses limites et plus on peut faire grandir ce bien qui nous est commun dans tous les domaines de la société : la famille, l’économie, la politique, la culture, la religion. Le rapport à la vie est décisif pour le développement humain d’une société. Face à la limite personnelle, familiale, sociétale… il y a un choix à poser : soit on s’enferme en elle en cherchant comment la repousser ou la faire disparaître, soit on l’intègre à partir d’une dynamique de vie plus profonde, qui enrichit nos liens sociaux. Ce qui caractérise le christianisme, c’est que la foi en la résurrection nous donne de choisir et de nous conformer à cette vie plus profonde que la mort, à cette vie du Christ qui nous relie à toute l’humanité. Dans le Christ la limite n’est plus un vecteur de séparation ou d’isolement mais un gage de communion.

C’est en ce sens que le Seigneur nous appelle à être lumière pour les nations, c’ès-à-dire à poser de nouveaux principe et fondement, que ce soit dans le domaine familial, économique, politique ou religieux. Comme dans l’apocalypse, la déconstruction politique, économique à laquelle nous assistons nous conduit à accueillir à travers chaque visage humain Celui qui vient. « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venu me voir » (Mt 25, 36). L’autorité d’une personne vient précisément de ce rapport à la vie entant qu’elle est le premier bien commun qui fonde une société et qui lui donne sa vitalité. Plus une personne est au service de la vie et du bien, plus elle participe aux fondements d’une société. Ce qui nous manque aujourd’hui ce sont des hôpitaux, des entreprises, des établissements scolaires, des systèmes financiers et technologiques qui s’inscrivent dans ce service de la vie.

La perte dans nos sociétés du sens de la vie, du bien commun, nous enferme dans ce que le monde politique appelle « l’intérêt général ». Si il n’y a plus de bien objectif qui nous est commun, le risque alors est de tomber de plus en plus dans le subjectivisme, le relativisme. La référence n’est plus le bien mais l’intérêt de chacun, ce qui devient rapidement l’intérêt du plus grand nombre, ou du petit nombre des puissants. Jean-Paul II n’a pas hésité à voir dans l’« alliance » de la démocratie et du relativisme un totalitarisme sournois. En effet, « s’il n’existe aucune vérité dernière qui guide et oriente l’action politique, les idées et les convictions peuvent être facilement exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l’histoire » (Enc. Centesimus annus, 1991 ; VS 101).

4. Loi civile et loi morale

Le projet de révision des lois de bioéthiques laisse en ce sens entrevoir des déplacements importants : « la limite » qui caractérise notre humanité et qui est aussi le gage de sa force est niée au profit d’une exaltation technocratique. C’est la question que nous pose l’intelligence artificielle. Ex : dans le domaine de la médecine, etc.

L’extension de la PMA aux couples du même sexe cherche à nier les limites inscrites dans notre corps. On nie le fait que l’enfant est le fruit de l’union de l’homme et de la femme et qu’il s’inscrit dans une généalogie. Couper l’être humain de ses origines est une violence très profonde car elle touche et fragilise toutes les limites de son être. Les liens qui le constituent sont destructurés, ils le sont volontairement. Comment va-t-il pouvoir porter une telle violence, surtout si cette destructuration devient normative ?

Le suicide assisté comme l’euthanasie est une négation profonde de ce don qu’est la vie (c’est assez évident) mais surtout de cette limite qu’est la mort.
Il y a un peu plus de douze ans il y a eu en Belgique la dépénalisation de l’euthanasie. A l’époque je travaillais comme infirmière en soins palliatifs. L’euthanasie est très vite devenue une proposition à l’intérieure même des soins palliatifs et plus largement elle est devenue une proposition médicale. Je me permets d’attirer votre attention sur l’évolution très rapide de la loi et ce qu’elle génère. La loi concernait d’abord l’exception : la personne en fin de vie (stade terminal) dont les douleurs ne pouvaient pas être soulagées. Ensuite on est passé à l’extension de l’euthanasie dans le cas de maladie incurable, et ensuite dans le cas de souffrances qui ne peuvent pas être soulagées. Il y a 4 ans l’euthanasie s’est étendue aux mineurs… et la prochaine étape vise les personnes atteintes de maladies cognitives…

Voici ce qui arrive quand du point de vue législatif on ouvre la voie de l’exception… au mal et à la mort : on finit par confondre le bien et le mal, la vie et la mort. Si la ministre de la santé de l’époque ose parler en termes de progrès… il ne peut s’agir que d’un progrès en termes de déshumanisation d’une société, de perte du sens des liens humains, de ce qui nous unit à travers les limites et jusque dans la mort.

La mort nous enseigne quelque chose de fondamental : on ne peut accomplir notre vie par nous-mêmes, elle ne s’accomplit qu’à travers autrui. L’achèvement de ma vie, comme de tout acte est le lieu précis où je me confie à autrui. Lorsque nous mourrons, on se confie à Dieu et aussi à cette humanité qui poursuivra à sa manière ce que nous avons commencé. Malgré l’épreuve de séparation la mort laisse apparaître avec force les liens qui nous unissent.

A travers ma mort comme à travers toute limite, je peux choisir d’aimer jusqu’au bout et de donner la vie. Cette liberté est ce qui caractérise notre humanité. Elle ne dépend pas de mes capacités physiques ou psychologiques, mais plus simplement de ma relation à Dieu. Mon corps est le résumé de toute mon histoire, mais aussi de l’histoire partagée avec toute l’humanité, chaque trait positif ou négatif exprime quelque chose de cette histoire commune. Je peux donc faire de chacune de mes limites, de ma maladie, de mon handicap, de ma vieillesse, de ma mort un moyen pour aimer davantage et pour donner la vie. Ce geste intime et secret retentit sur toute l’humanité. C’est pourquoi, la tradition chrétienne parle de la mission décisive des personnes affaiblies, malades. Elles nous enfantent à l’espérance.
Ce choix de vie (de s’en remettre aux autres et à Dieu) vécu au cœur des limites de notre humanité, jusque dans la mort même, est une bonne nouvelle qui retentit jusqu’aux extrémités de la terre.


 Voir le compte-rendu de la soirée bioéthique à Saint-François-de-Sales le 10 avril 2018.
 Voir le compte-rendu de la soirée bioéthique à Saint-Léon le 3 mai 2018.
 Voir le compte-rendu de la soirée bioéthique au Saint-Esprit le 23 mai 2018.
 Voir le compte-rendu de la soirée bioéthique du 13 juin 2018 à Saint-Sulpice.

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