Interactions Biologie-Psychisme

L’homme n’est pas que du biologique

Il est scientifiquement prouvé que le psychisme et le vécu impactent les réactions biologiques. Si la biotechnologie n’intègre pas cette dimension, elle passe à côté de la complexité de l’homme. Des simplifications qui risquent de réduire l’homme à un objet productif.

Qu’est-ce qui est en jeu ?
C’est la prise en compte de l’impact de l’utilisation des biotechnologies sur l’être humain.
Les découvertes dans le domaine de l’épigénétique (l’étude des changements dans l’activité des gènes) montrent l’influence du psychisme sur les réactions biologiques, le lien étroit entre le vécu et les fonctionnalités du vivant. Les domaines du biologique et du psychique sont en relation réciproque permanente. Les événements psychiques ont un impact sur le système immunitaire.

QUELS SONT LES ARGUMENTS AVANCÉS ?
Les biotechnologistes modifient le vivant pour mieux le reconstruire, le contrôler et l’utiliser, pour améliorer ses fonctionnalités de base ou en ajouter d’autres. L’idée est de tirer le maximum de productivité de la « machine vivante ».

QUELS SONT LES PRINCIPAUX ENJEUX ÉTHIQUES ?

- « Prendre soin du vivant » ne peut se limiter à augmenter ses fonctionnalités pour « perfectionner la machine ». Le transhumain, réduit à des fonctionnalités augmentées sera, en fait, appauvri par rapport à l’humain.

- Les interactions biologie-psychisme-spirituel de l’être humain sont la garantie d’une vulnérabilité qui lui est nécessaire pour évoluer, avec ses caractéristiques métaboliques, reproductives, organisation¬nelles et informationnelles, et continuer de s’adapter.

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