La journée de Jésus

Une séance clé-en-main sur la journée de Jésus : Jésus enseigne – guérit – prie. Né à Bethléem, Jésus a grandi avec ses parents Marie et Joseph à Nazareth. Vers l’âge de 30 ans, Jésus commence sa vie publique, c’est-à-dire qu’il part sur les routes de son pays annoncer la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu.

Sommaire

Évangile - Comprendre pour transmettre - Proposition de célébration - Outils pour les activités

Évangile

Évangile selon saint Marc (Marc 1, 21-22 ; 30-39)
Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
(...) Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

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Comprendre pour transmettre

Introduction

Marc est l’un des quatre évangélistes qui a mis par écrit la vie de Jésus.
Il ne raconte pas l’enfance de Jésus. Il commence son Évangile par la prédication de Jean-Baptiste au désert.
Après son baptême et quarante jours passés dans le désert, Jésus part annoncer le Royaume de Dieu. Il appelle ses premiers disciples et arrive à Capharnaüm avec eux.
C’est là que se situe l’épisode dont nous parle Marc. Il se déroule un jour, un soir et un lendemain de sabbat. Il est aussi appelé ‘la journée de Jésus’.

Mc 1, 21-22

Jésus accompagné de ses disciples, entra à Capharnaüm. Aussitôt, le jour de sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé de son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non comme les scribes.
Capharnaüm est une ville située sur le bord du lac de Galilée (prévoir une carte).
Jésus entre dans la synagogue, lieu d’étude et de prière pour les juifs.
C’est le jour du sabbat, le septième jour de la semaine juive, jour de repos en l’honneur du Seigneur. Le sabbat commence le vendredi soir au coucher du soleil et se termine le samedi soir à la tombée de la nuit.
Jésus enseigne en homme qui a autorité. Il est comparé aux scribes qui sont des professionnels de l’Écriture, de l’interprétation de la Loi et qui transmettent une tradition qu’ils répètent. Jésus, au contraire, parle sans titre. Son autorité vient d’ailleurs, elle est divine.
La force de sa Parole lui vient de Dieu, son Père.

Mc 1, 29-31

Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et André. Or la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta et elle les servait.
La maison de Simon est à proximité de la synagogue. Jésus peut donc s’y rendre un jour de sabbat où la longueur des déplacements est limitée. C’est dans l’intimité familiale que se déroule l’action de Jésus. C’est sans doute en raison de ses dons de guérisseur que Jésus est sollicité par ses amis pour intervenir. Jésus aide la femme à se relever et la guérison est immédiate.
Depuis très longtemps, la maladie était considérée comme une marque de péché. On retrouve cette idée très bien décrite dans le livre de Job, dans l’Ancien Testament.
Au temps de Jésus, on attribuait volontiers à la fièvre une origine démoniaque.
Pour Marc, ce geste de Jésus envers cette femme illustre qu’il maîtrise les forces du Mal et de la Mort. Jésus donne déjà des signes de l’avènement du Règne de Dieu.
Notons que le mot lever, en grec, est le même que ressusciter. Le Père a relevé Jésus d’entre les morts, il l’a ressuscité. La position debout pour le chrétien est la position du Ressuscité. Elle est celle de la vie.

Mc 1, 32-34

Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des esprits mauvais. La ville se pressait à sa porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup d’esprits mauvais.
Lorsque la guérison de la belle-mère de Simon vient à se savoir, de nombreux malades sont amenés à Jésus. C’est le soir, la fin du sabbat et les juifs ne sont plus limités dans leurs déplacements.
Saint Marc nous dit que ‘’la ville se pressait à sa porte.’’ Avec une attention infatigable, Jésus se met au service des malades et de ceux qui sont touchés par un esprit mauvais. Il les guérit de leur mal.

Mc 1, 35

Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là, il priait.
A la scène de l’activité débordante de Jésus au service des foules, Marc oppose maintenant celle de Jésus qui se retire dans un endroit désert pour prier Dieu son Père. Deux fois encore, dans l’Évangile de Marc, on verra Jésus prier : après la multiplication des pains « Il s’en alla sur la montagne pour prier. » (Mc 6, 46) et à Gethsémani « Il disait : Abba…Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
Ce ministère de guérison de Jésus ne va pas sans celui de la prière en communion avec son Père. Prier et agir vont de de pair. Tôt le matin Jésus va dans un endroit désert et il prie. Il ne cherche pas à tirer profit de sa popularité. Au contraire, il se retire loin de la foule (en communion avec son Père), avant d’aller ailleurs dans les villages voisins.

Marc 1, 36-39

Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvèrent et ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit : « Allons voir ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Evangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Evangile dans leurs synagogues, et expulsant les esprits mauvais.
La Bonne Nouvelle doit être annoncée partout. Si ces miracles sont des signes de puissance, ils accompagnent l’annonce joyeuse du Salut. C’est cela qui est essentiel. Jésus le dit « C’est pour cela que je suis sorti. » Mc 1, 38b En effet, Jésus est venu nous libérer de la mort et du péché.
Jésus annonce l’Évangile « dans toute la Galilée », cette province au nord, sans frontières bien déterminées avec les pays païens d’alentour, est une terre de mission ouverte à tous.

Conclusion

Ce texte de Marc, relatant une journée de Jésus, résume sa mission jusqu’à sa mort. On le voit enseigner, guérir, toujours en communion avec son Père. Il l’invoque dans tout ce qu’il fait… Il n’est pas comme une star qui doit briller pour elle-même.
Jésus enseigne : il fait connaître qui est son Père,
Jésus guérit : il fait connaître l’amour du Père pour chacun,
Jésus prie : il reste toujours en lien avec son Père.
La façon d’agir de Jésus nous montre les chemins de la Vie Eternelle où il nous précède.
Sa Mission est de révéler qui est son Père. A Philippe qui souhaite voir le Père, Jésus répond « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Jn 14, 9

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Sens des guérisons – des miracles de Jésus

Introduction

Le chapitre 1, 22-39 de l’Evangile de Marc est communément appelé la journée de Jésus.
On y voit Jésus qui enseigne, guérit en accomplissant des miracles et prie : ce sont trois gestes qui résument sa mission.

Pour beaucoup d’enfants, les miracles sont de l’ordre de la magie.
Par exemple, dans l’Ancien Testament, si Moïse permet à la mer de s’écarter pour faire sortir les Israélites de la terre d’Egypte, ou à l’eau de jaillir du rocher, c’est grâce à son « bâton magique ». Bref, si Jésus guérit, c’est parce qu’il est assimilé à un magicien, ayant un super-pouvoir et que les enfants l’identifient aux hérauts de l’imaginaire d’aujourd’hui.
Chez l’adulte l’expression est aussi en vogue : ‘c’est magique’ peut être utilisé pour venter un séjour touristique, un produit d’entretien…avec parfois une confusion entre le merveilleux, le magique, et même le miracle.
Précisons leur sens avant de nous concentrer sur les guérisons de Jésus.
  Magique est ce qui étonne, fait illusion. Le magicien, par son habileté produit des effets extraordinaires, comme sortir un lapin d’un chapeau. C’est aussi ce qui saura enchanter les sens : la musique, la poésie, un beau paysage…
  Merveilleux peut être un fait, un lieu extraordinaire qui suscite l’admiration, l’étonnement.
  Le Miracle est un événement réputé contraire aux lois de la nature et dont l’accomplissement inexplicable scientifiquement semble être l’effet de la volonté divine.
Pour les chrétiens, il est considéré comme un signe remarquable de Dieu se manifestant dans la vie des hommes.

Les miracles dans la Bible

Dans l’Ancien Testament les miracles montrent l’efficacité de la Parole de Dieu qui libère son peuple, l’accompagne, le protège. Ils sont les signes de l’amour et de la gratuité des dons de Dieu. Ainsi Dieu s’adresse à Moïse au buisson ardent. Il a entendu la misère de son peuple esclave en Egypte. C’est Dieu qui, par la main de Moïse, ouvre un chemin à travers la Mer Rouge pour faire passer son peuple à pied sec et le conduit vers la terre promise. Pour ce faire, de nombreux prodiges sont racontés montrant que Dieu n’abandonne jamais son peuple ; citons le don de la manne : « Le Seigneur dit à Moïse : Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. » Ex 16, 4
La Bible reconnait toujours dans le miracle la main de Dieu qui manifeste aux siens la puissance de son amour et tourne le regard du croyant vers un sens spirituel des événements.

Dans le Nouveau Testament, pendant sa vie publique, Jésus fera de nombreux miracles appelés ‘signes’ dans l’Evangile de Jean.
L’importance des miracles de guérisons est soulignée dès le début de l’Evangile de Marc. « Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à sa porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons. » Mc 1, 32-34a
Jésus manifeste ainsi toute sa compassion pour l’humanité malade. Il se penche sur chacun avec bonté et bienveillance.
Par ses miracles, Jésus manifeste aussi que le Royaume annoncé par les prophètes est bien arrivé. Il n’apporte pas seulement la guérison physique mais aussi la guérison intérieure qui conduit à la vie éternelle. Jésus ne manque pas d’en souligner le lien avec son enseignement :
« Te voilà guérit. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » Jn 5, 14 dit Jésus au paralysé de la piscine de Bethzatha une fois qu’il, est guérit.
« Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :’’ Mon enfant, tes péchés sont pardonnés’’ » Mc 2, 5 avant de le guérir un peu plus tard de son infirmité physique.

Les miracles, par la libération qu’ils opèrent, montrent à quel point c’est nous même qui sommes aveugles, sourds, paralysés,…voir ‘’morts’’ spirituellement et qui avons besoin de guérison. Jésus veut nous guérir de nos maladies spirituelles, mais pour cela il a besoin de notre consentement. Ce sont ces guérisons, physiques ou spirituelles reçues de Dieu lui-même qui appellent à témoigner de sa bonté, de son amour.
Par ses actes de guérisons effectués pendant sa vie terrestre, Jésus révèle que l’existence humaine est promise à la Résurrection et à la Vie éternelle où toute maladie sera vaincue, toute mort engloutie, et toute larme effacée.

Dieu fait homme est venu pour guérir l’humanité entière de son péché, de l’éloignement de Dieu, dont la manifestation ultime est la mort éternelle. Les miracles sont le reflet de la Miséricorde divine de Jésus qui, par sa mort offerte et sa Résurrection, nous libère du péché et de la mort.

Les miracles aujourd’hui
L’Eglise constate depuis sa fondation, des guérisons inexpliquées dont à Lourdes qui en compte de nombreuses. Elles sont, comme à l’époque du Christ, des manifestations de l’amour de Dieu, pour susciter notre conversion, et tourner notre regard vers lui.
Depuis son Ascension, Jésus est toujours avec nous et agissant par son Esprit Saint à travers les sacrements et sa Parole au cœur de l’Église. Nous le témoignons par notre prière et le service de nos frères.
Les Saints que Dieu suscite, reconnaissables par leur charité héroïque, sont également le signe de la présence de Dieu dans le monde.
Des signes moins spectaculaires comme des pardons donnés et reçus, des conversions, des ‘retours’ à l’Église …sont autant de signes de la présence de Dieu.
Dès aujourd’hui, sans attendre, nous pouvons être guéris de notre péché et pleinement réconciliés avec Dieu, par le sacrement de réconciliation. Nous sommes invités à accueillir la grâce pardonnante du Dieu Vivant qui veut nous faire vivre, nous relever, nous RE-SUCITER.
En nous, Dieu accomplit cet extraordinaire miracle d’effacer nos fautes, pour nous rendre à l’Espérance et nous conduire sur les chemins de la vie éternelle.

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Proposition de célébration

Téléchargez la proposition de célébration pour les 3-8 ans (cliquez sur l’image)

Célébration clé-en-main - La journée de Jésus
© Service de la Catéchèse - Diocèse de Paris

Outils pour les activités

N’hésitez pas à consulter les photos en bas de page !

L’animation en 3D

Animation 3D - Personnages
© Catherine Ansaldo
Animation 3D - Décors en 3D
© Catherine Ansaldo
Animation 3D - Décors en 2D
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Objet-mémoire - Le Tétraèdre
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Une carte de la Terre Sainte

Carte de la Terre Sainte
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Le coloriage

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Le chant gestué : Jésus est le chemin

Chant gestué - Jésus est le Chemin

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