Église roumaine Gréco-Catholique

La chapelle Saint-Georges est située au 38 rue Ribéra, 75016.

En février 1947 c’est l’ouverture officielle du Foyer Roumain de l’Église Gréco-Catholique Roumaine grâce à son fondateur Mgr. George Surdu. En 1948 l’Église Gréco-Catholique Roumaine est supprimée par les autorités communistes en Roumanie. Le foyer devient donc un centre en Europe pour les étudiants et les prêtres gréco-catholiques qui ont pu échapper à la suppression et à la persécution de leur Église Mère en Roumanie.

En 1954 est crée la paroisse Saint-Georges des Roumains qui suit la tradition orientale avec des célébrations en roumain. L’activité de la Mission gréco-catholique Roumaine de Paris se fait pendant la période communiste grâce à Mgr. George Cosma, P. Vasile Zapartan, Mgr. Barle Octavian, Mgr. Pierre Gherman. Les difficultés ne manquent pas mais la présence en France de la Mission Roumaine est aussi une voix dans l’Europe de l’Église des catacombes. Une série de conférences historiques, culturelles et religieuses se tiennent durant cette période au siège de la Mission afin de montrer l’intérêt vif pour les origines nationales et culturelles.

Après la chute du régime communiste en Roumanie, le fondateur P. George Surdu revient à Paris en 1991 et continue l’activité après le décès de Mgr. Georges Cosma (1991). Depuis, une activité liturgique et culturelle est assurée par les recteurs de la Mission Roumaine.

Dans la chapelle Saint-Georges, l’iconostase assez récente (1991 -1992), a été réalisée par le peintre Nemes de Cluj Napoca.

A l’intérieur, derrière la porte royale ornée de l’Annonciation, se trouve l’autel , et sur le mur du fond , la Cène, selon la tradition occidentale. Le missel possède une couverture en métal représentant la mort, la résurrection du Christ et les 4 évangélistes.

Les icônes des douze fêtes viendront par la suite. Trois sont présents : la Résurrection du Christ, la Nativité du Seigneur et la Dormition de la Mère de Dieu qui ont été peintes vers 2003-2004 par une peintre de Bucarest. D’autres icônes sont présentes suivant les formes traditionnelles, avec ou sans ornements de métal, ou bien peintes sur verre suivant une technique typique de Roumanie.

La diaspora gréco-catholique roumaine est assez importante, particulièrement après l’adhésion à la communauté européenne de la Roumanie. C’est la raison pour laquelle la chapelle est devenu trop petite, les fidèles étant obligés de rester dehors dans la cour pendant les offices. Cela rendait pénibles les moments liturgiques, spécialement pendant les journées de mauvais temps. Grâce à Mgr Lustiger et aux Sœurs de Marie Réparatrice, la communauté roumaine est accueillie depuis 2005 dans la chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice pour les divines liturgies du dimanche. De cette manière la petite chapelle, qui reste toujours très familière, vu sa chaleur spirituelle, est utilisée seulement pour les offices de la semaine.

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